• Un équipement moderne approprié pour le traitement des déchets • Un projet économe en énergie Dès l'annonce du choix de Bizerte pour l'implantation de ce projet il y a près de deux ans, les commentaires étaient allés bon train et des voix s'étaient élevées pour dénoncer les risques de pollution de la plage et les conséquences sur les produits de la mer au vu du déversement de tonnes de déchets qui pourraient être toxiques selon des spécialistes. La peur des Bizertins de voir l'environnement marin pollué était plus grande que l'impact que pouvait avoir une raffinerie de sucre sur le double plan économique et social. «Ce projet n'a été possible qu'avec l'approbation du ministère de l'Environnement. Nous avons acquis un équipement moderne, approprié pour le traitement des déchets. On effectue une opération de raffinage du sucre qui est de couleur marron. On rassure les sceptiques que la coloration change, l'eau devenant propre, limpide», affirme M. Saâd. Et d'ajouter : «Ce projet ne consomme pas beaucoup d'énergie comme on le pense. Au contraire, l'usine crée sa propre énergie à travers la vapeur de la chaudière. Il s'agit d'un apport supplémentaire d'énergie qu'on pourra vendre à la Steg». Ni pollution marine ni pollution olfactive, ce projet en cours de réalisation est plutôt innovant d'après notre source. L'avenir nous le dira ! Redémarrage des travaux ! Implantée au parc d'activités économiques sur un terrain en bord de mer à proximité du «Silous», la nouvelle raffinerie de sucre a vu ses travaux reprendre il y a deux semaines après une «pause» forcée due aux derniers événements selon M. Mohamed Saâd représentant régional de la société Tunisie Sucre à Bizerte. «Nous avons gelé la part d'investissement de Belhassen Trabesli qui s'élève à 13% du montant global. Et c'est Abdennadher, président du conseil d'administration qui dirige ce projet», précise M. Saâd. Le taux d'avancement est actuellement de 75%. La raffinerie entrera en production vers le mois de juillet 2011 selon la même source. Le retard est estimé à près d'un mois et demi. Il est prévu d'embaucher 300 personnes dont 180 diplômés du supérieur, ingénieurs, agents de maîtrise, ouvriers…