Alors que la programmation en prévision de la reprise du championnat touchait à sa fin, la suspension de toute activité sportive remet en cause le travail entrepris Les Marsois devaient disputer samedi dernier un test amical face au club de Nabeul. Un test annulé en vertu du communiqué du ministère de la Jeunesse et des Sports qui a annoncé la suspension de toutes les activités sportives "compte tenu de la situation actuelle du pays et par souci de sécurité" et qui a tout remis en cause. En conséquence, staff technique et joueurs réunis samedi matin, s'apprêtant à disputer la rencontre amicale face aux Nabeuliens, ont dû rebrousser chemin et se donner rendez-vous demain, pour la reprise des entraînements. La suspension de l'activité sportive a chambardé le programme du staff technique. La rencontre amicale prévue contre le club de Nabeul, devait servir de test en prévision de la prochaine sortie en championnat face à l'Olympique de Béja : "Tout au long de la semaine dernière, nous avons axé l'essentiel de notre travail sur les schémas tactiques à entreprendre face aux Béjaois. Nous avons tout prévu : les différentes formules tactiques, le onze de départ et même les changements à entreprendre au cours de la rencontre.", nous a fait savoir Nizar Ghazouani, l'entraîneur-adjoint des "Vert et Jaune". Un non sens Le report à une date ultérieure de la reprise du championnat, prévue le 6 mars, constitue un non-sens sportif. En effet, s'entraîner sans objectif sportif à l'horizon, pose un véritable casse-tête pour tout entraîneur : "Le report du championnat a été ressenti comme un coup de massue. Le programme de la préparation touchait à sa fin. Tous les joueurs blessés sont rétablis, exception faite de Slim Jedaïed qui a réintégré le groupe, mais a encore besoin de temps pour retrouver toutes ses sensations. Demain, nous reprendrons le travail, mais sans objectif préalable et ça pose problème.", a indiqué Ghazouani. Durant la trêve, les banlieusards ont disputé quatre tests amicaux. Les Marsois sont apparus en forme rassurante. Contre le COT et l'équipe suisse de Locarno, ils ont remporté une large victoire respectivement sur les scores de 4-0 et de 3-0. Par la suite, ils ont poursuivi leur succès en battant les Khalladis par un à zéro. Portés par l'euphorie successive, avant de perdre face au club divisionnaire, Ahly Mateur (0-1). Quant on sait que sans recettes, une association sportive ne peut vivre, que dire lorsqu'il s'agit d'un club aux moyens financiers modestes, à l'instar de l'Avenir de La Marsa. Jusqu'à quand des clubs comme l'ASM pourraient-ils survivre sans compétition? Un retour à la normale est plus que souhaitable. Il est même vital. Pour cela, la sécurité devra régner de nouveau pour que le sport joue enfin son rôle social, mais sans manipulation politique.