L'International Football Association Board (Ifab), instance chargée de définir les règles du jeu, a demandé samedi la poursuite des tests sur l'utilisation de la technologie pour aider les arbitres à décider si la balle a franchi ou non la ligne de but. Réuni samedi à Newport, au Pays de Galles, l'Ifab a repoussé d'un an sa décision finale en expliquant que les systèmes expérimentés jusqu'à présent, une dizaine, n'avaient pas donné satisfaction. "Il nous faut une réponse aux principes de base, la précision et la vitesse, c'est-à-dire une délivrance immédiate du résultat, et un système qui ne soit pas trop compliqué à mettre en œuvre. Nous n'avons pas obtenu ces trois choses pour le moment dans notre laboratoire indépendant", a déclaré le président de la Fifa Sepp Blatter. "Si aucun système ne répond aux critères fixés, on ne peut pas se lancer", a-t-il ajouté, précisant que personne ne s'était opposé à la poursuite des tests durant la réunion. "Si ça marche, le Board dira oui l'année prochaine. Et si le Board dit oui, alors il ne devrait pas y avoir de problème pour l'avoir en 2014 (au Mondial brésilien). Mais je dois réfréner un peu mon optimisme naturel car les tests n'ont, pour le moment, pas été concluants", a-t-il dit. La prochaine réunion du Board aura lieu à Londres du 2 au 4 mars 2012. L'Ifab a par ailleurs décidé que cinq arbitres officieraient lors des matches de l'Euro-2012 en Pologne et en Ukraine: l'arbitre principal, les deux juges de ligne et deux assistants postés aux abords de chaque surface de réparation. Il s'agira d'une première dans une grande compétition internationale pour cette évolution déjà expérimentée en Ligue des champions et en Europa League. Le président de l'Uefa Michel Platini est un ardent défenseur de l'arbitrage à cinq, dans lequel il voit une alternative humaine à l'assistance technique. Par ailleurs, le port de protège-cou, utilisé durant les rencontres par des joueurs comme Samir Nasri ou Carlos Tevez, a été interdit.