La réponse à cette interrogation sera d'actualité lors des prochains jours Les années passent et se ressemblent au Club Africain. La saison écoulée, à pareille époque, l'équipe avait éliminé son adversaire nigérien du Sahel avant de tomber sur un os dur, la JS Kabilye, et de quitter l'épreuve dans les conditions que l'on sait. Aujourd'hui, l'histoire se répète pour les Clubistes dans la mesure où ils auront à en découdre avec les Egyptiens d'Ezzamalek. L'histoire récente des deux équipes se ressemble étrangement. Clubistes et Zamalkaouis ont tous deux connu une longue traversée du désert avant de revenir sur l'avant-scène et de renouer avec la compétition continentale. L'adversaire des Clubistes force le respect. Ezzamalek est aujourd'hui en manque de compétition, tout comme le Club Africain, pour cause de révolution. La différence toutefois est que l'équipe cairote est leader de son championnat après 15 journées de compétition avec au compteur 9 victoires, 5 nuls et une défaite. Ezzamalek a marqué 28 buts et en a encaissé 17. Les chefs de file des Pharaons sont Amrou Zaki, Mahmoud Abderrazek (plus connu sous le sobriquet de Chikabala), Mahmoud Fathallah, Hani Saïd et Ahmed Ghannem. Pourquoi toute cette présentation, au fait ? Simplement pour dire que l'adversaire des Clubistes force le respect et qu'il est dans l'intérêt de ces derniers de retrouver rapidement leur football et le bon rythme s'ils ne veulent pas se casser les dents en cours de route. Prudence D'ailleurs, le coach Kaïs Yaâcoubi sait que la partie ne sera pas de la tarte : «Nous aurons effectué d'ici le rendez-vous face à Ezzamalek pas moins de quatorze séances d'entraînement, sans compter un match amical face à Mateur et, je l'espère un match de championnat face à l'ASGabès. Je suppose que dans ces conditions, l'équipe sera prête à affronter son adversaire». Sur le plan de l'effectif, l'entraîneur devra se passer des services du défenseur central Ressaïssi, qui a écopé un second avertissement face aux Forces Armées du Rwanda. Il aura par conséquent un problème à solutionner afin de trouver la bonne formule. Par ailleurs, Souissi sera là, mais pas Khechache qui souffre d'une pubalgie et qui devrait passer sur le billard. Pour Yaâcoubi, le problème est épineux : «C'est un vrai casse-tête que de trouver le bon axe central, et d'autant que Zaïri traîne des kilos en plus et que Gharzoul manque de compétition». Autre complication, la suspension de Souissi pour la reprise du championnat et qui sera absent à Gabès. Mais en dépit de ces aléas, Yaâcoubi va essayer d'aligner le meilleur onze possible en comptant sur la vivacité et une meilleure condition physique des joueurs. D'ailleurs, l'entraîneur clubiste ne cache pas que la confiance progresse au sein du groupe, ce qui n'est pas négligeable. Il sait aussi que son équipe devra mettre un lion dans son moteur pour venir à bout des Egyptiens. La qualité devra être au rendez-vous et toute une stratégie devra aussi être mise en place. «Il faudra du rythme et de la prudence. Se jeter dans la gueule du loup serait suicidaire. Je n'écarte pas pour la circonstance d'aligner un pivot supplémentaire qui pourrait être Aouadhi aux côtés d'Alexi et de Ben Yahia. Sachant que ce dernier a les capacités d'effectuer une bonne relance. De ce fait, l'animation offensive ne devrait éventuellement pas pâtir de ce choix», ajoutera Yaâcoubi. De ce fait, un attaquant fera probablement les frais de cette option. Si Dhaoudi est certain de garder sa place, le choix pourrait se faire entre Melliti et Mouihbi. Et si Yaâcoubi décidait à lancer le Tchadien Ezechiel dans la bataille? L'éventualité n'est pas à écarter, sachant que ce dernier possède un bon gabarit, le sens du but et un jeu de tête impressionnant. De toute façon, les Clubistes ont tout intérêt, le 19 mars, à prendre option avant la seconde manche et viser ainsi le tour des poules. Mission difficile, mais pas impossible.