L'olivier a été de tout temps source d'inspiration pour les poètes, il est aussi et à ses dépens, un enjeu politique à l'origine, jusqu'à nos jours, de conflits. Comme actuellement en Palestine où l'arbre source de vie, est pris en otage, bafoué, arraché, mis à mort pour humilier, appauvrir et affamer les femmes, enfants et hommes qui vivent de sa culture, et construire un mur symbole d'exclusion et d'apartheid. Mais il est aussi symbole de paix, de plaisirs, arbre généreux et robuste à la dimension historique, sociale, culturelle, économique, politique, poétique, ludique… Ses racines puissantes et tortureuses, profondément ancrées dans le sol et ses branches largement ouvertes vers le ciel, créent une dimension terrienne et émotionnelle très forte, un sentiment d'appartenance à ceux qui naissent sur ses terres et qui se nourrissent de l'or de ses fruits. Et comme disaient les anciens : «Ne extra oleas» (Ne vous éloignez pas des oliviers). C'est ainsi que Nawal Skandarani présente son spectacle chorégraphique «La feuille de l'olivier» quelle donne aujourd'hui et demain à partir de 18h30 au 4e Art.