• L'épreuve des mathématiques jugée difficile par la plupart des élèves • Les candidats de la section sciences expérimentales: une épreuve plus facile que celle du baccalauréat blanc Hier, les candidats de la section mathématiques ont planché, pendant quatre heures, sur l'épreuve tant attendue des mathématiques, ceux de la section sciences expérimentales ont passé l'épreuve des sciences de la vie et de la terre, les élèves de la section économie et gestion ont passé l'épreuve d'économie, les candidats de la section lettres ont passé l'épreuve d'arabe et les élèves des sections technique et informatique ont planché respectivement sur les épreuves technique et informatique. C'est une mauvaise surprise qui attendait les candidats de la section mathématiques qui pensaient passer une épreuve accessible et à la portée d'un élève moyen. Il s'avère que l'examen, qui comporte un QCM avec justification des réponses, une étude de fonction notée sur six points, un exercice sur les similitudes et un exercice sur les complexes, va se révéler beaucoup plus difficile que prévu. Du côté du lycée Kheireddine situé à l'Ariana, les premiers élèves ont commencé à sortir vers onze heures, certains affichant une mine défaite, les yeux encore rivés sur l'énoncé de l'épreuve. Une jeune candidate se réfugie dans un coin pour pleurer en silence. «Pendant deux heures, je n'ai rien pu faire. J'ai été surprise par la difficulté de l'épreuve, a observé Hajer, candidate de la section mathématiques. Nous avions l'espoir de trouver un exercice d'arithmétique qui nous permettrait de glaner au moins quatre points. Au lieu de cela, l'arithmétique nous a été proposée sous forme de QCM avec justification des réponses. Or, dans les épreuves précédentes, les QCM étaient proposées sans avoir à justifier les réponses». Yasmine, une autre candidate, a également du mal à cacher sa déception. La jeune fille qui, pour réviser tout le programme en est arrivée à ne dormir que trois heures par nuit, a été surprise par la difficulté du second et du dernier exercice, comptant pour six points chacun. «Le second exercice était composé de deux parties, une analyse exponentielle et une étude de fonction. J'ai éprouvé des difficultés pour construire la fonction. Quant au dernier exercice qui a porté sur les complexes, on a l'habitude de proposer un exercice de difficulté croissante dans les épreuves. Cet exercice était tout simplement difficile à résoudre du début à la fin». Les candidats de la section sciences expérimentales ont été plus chanceux. L'épreuve a été jugée abordable par un grand nombre d'élèves qui sont arrivés à résoudre les différents exercices de l'examen qui se sont articulés autour de la reproduction, la génétique diploïde et l'immunité, des thèmes classiques que les élèves ont déjà eu l'occasion de traiter au cours de l'année. «J'ai trouvé l'épreuve assez longue pour la durée qui lui a été impartie. Mais, j'ai trouvé que les exercices étaient plus faciles que ceux qu'on nous a proposés à l'épreuve du baccalauréat blanc, relève Sarrah, une élève de la section sciences expérimentales, qui a obtenu une moyenne de douze au cours de l'année. Pour un candidat moyen qui a bien révisé tous les chapitres et qui a travaillé plusieurs séries d'exercices au cours de l'année, il lui est possible d'obtenir la note de treize sur vingt». Au lycée de la rue de Russie, les candidats de la section économie estiment, pour la plupart, l'épreuve à la portée mais s'attendaient à ce que les exercices portent sur les chapitres qui ont été traités au cours du premier trimestre. «L'épreuve a duré trois heures et compte coefficient trois pour les candidats de la section économie, ont souligné Faten et Abir, qui tenaient leur brouillon à la main. Nous nous attendions à trouver des exercices sur les chapitres que nous avons étudiés au cours du premier trimestre. Au lieu de cela, nous avons dû résoudre des exercices portant sur les thèmes du développement, de la croissance économique et des enjeux de la mondialisation. Il s'agit de chapitres que nous avons étudiés au cours de la seconde partie de l'année». Les candidats de la section lettres qui ont passé l'épreuve d'arabe ont eu, quant à eux, à choisir entre deux sujets de dissertation et une analyse de texte. Certains comme Alaâ ont préféré opter pour le second sujet portant sur le roman Ach Cha'hadh de l'écrivain Néjib Mahfoudh, le jugeant facile. «J'ai très bien révisé l'œuvre de cet auteur. D'ailleurs, je ne me suis concentré pendant ma révision que sur cela», souligne ce jeune candidat, sourire aux lèvres et casquette vissée sur la tête. Enfin, les candidats de la section technique ont également trouvé, de leur côté, l'épreuve de mécanique à la portée de l'élève moyen.