Retour sur terre sur fond de crise financière En football, il y a des défaites qui sont utiles et celle concédée par EGSG à Bizerte peut être considérée comme bonne à prendre, même si elle a suscité des remous dans les rangs des supporters. En effet, après une bonne entame de la phase retour, ponctuée par quatre victoires et une qualification aux 1/2 finales, El Gawafel chute à Bizerte voyant sa série d'invincibilité prendre fin après 540 mn. Cette défaite qui a tant hanté les esprits est venue diviser les supporters en deux franges. Il y a ceux qui ne l'ont pas digérée au vu du ratage des deux penalties et qui auraient pu permettre au club de rentrer avec le gain du match, alors que d'autres, plus rationnels, la voient du bon côté compte tenu de la bonne marche réalisée jusque-là. Et même si on continue à polémiquer sur ce revers, force est de reconnaître que l'ensemble n'a pas démérité après les 120 mn de jeu face à l'ASD en coupe avec toute la débauche d'énergie déployée. Mais à notre humble avis, le plus important dans tout cela c'est certainement de parvenir à tirer les leçons et surtout à prendre conscience de ses points forts comme de ses faiblesses. A ce propos, on pense à la charnière centrale qui a constitué le maillon faible, car on ne peut imputer les buts à la seule absence de Bouhouch. Un retour sur les buts encaissés depuis la reprise renseigne sur la fébrilité de la paire axiale, même avec une constance dans la composition. La grève de nouveau La crise financière colle à EGSG comme son ombre, et même l'intervention d'un mécène samedi dernier et qui a débloqué — provisoirement — la situation permettant le déplacement à Bizerte n'a pu résoudre le problème. Mercredi dernier, la séance de reprise fut interrompue par les joueurs sur fond de protestation entre le retard de payement de trois salaires. Cette énième volte-face a soulevé un tollé général dans les rangs des inconditionnels qui reprochent aux joueurs une «indélicatesse» pareille à un moment où le club vit des jours heureux avec deux challenges pour l'étape à venir. Les joueurs ont décidé de boycotter les entraînements en attendant un happy-end pour cette crise qui ne fait qu'empirer…