Bahreïn a annoncé lundi le rappel de son ambassadeur à Damas pour consultations, devenant le troisième pays arabe du Golfe à le faire en signe de protestation contre la répression en Syrie. "Bahreïn a décidé de rappeler son ambassadeur à Damas pour consultation et appelle à la sagesse en Syrie", a déclaré le ministre bahreïni des Affaires étrangères, cheikh Khaled Ben Ahmad Al-Khalifa. L'Arabie saoudite et le Koweït ont déjà rappelé leurs ambassadeurs à Damas. Dimanche soir, le roi Abdallah d'Arabie saoudite a annoncé le rappel de l'ambassadeur saoudien à Damas et appelé les dirigeants syriens à "arrêter la machine de mort et l'effusion de sang, et à faire valoir la raison avant qu'il ne soit trop tard". "Le royaume saoudien ne peut aucunement accepter ce qui se passe en Syrie. L'événement ne se prête à aucune justification", a ajouté le roi, estimant que "la direction syrienne peut mettre en oeuvre des réformes globales et rapides" pour sortir leur pays de la vague de violence qui le secoue. Lundi, le Koweït a suivi et son chef de la diplomatie, cheikh Mohammed al-Sabah a estimé que "personne ne peut accepter l'effusion de sang en Syrie" et que "l'option militaire doit cesser". Il a annoncé une prochaine réunion du Conseil de coopération du Golfe (CCG) consacrée à la situation en Syrie. Le CCG comprend également les Emirats arabes unis, Oman et le Qatar.
