Les problèmes sont toujours là mais on se dirige vers un début de solution. Programmée pour le 5 août dernier et reportée pour cause d'indisponibilité de salle pour abriter ses assises, l'A.G. extraordinaire se tiendra, sauf imprévu de dernière minute, aujourd'hui (lundi) à 22h00 à la maison de la culture Ibn Mandhour au plus tard demain mardi. Un ouf de soulagement a été poussé dans les rangs des supporters qui se sont mobilisés ces derniers jours en multipliant les réunions et les contacts. Après la décision de Faouzi Ktari de ne pas se présenter aux élections, ils sont deux en lice pour le poste de président d'El Gawafel : Mounir Soltane et Mahmoud Abboud. Mais le cercle des candidats pourrait s'élargir dans les prochains jours avec l'éventualité de voir Ktari revenir sur sa décision, ce qui donnerait lieu à une concurrence rude à trois. Un autre nom pourrait venir s'ajouter dans les prochains jours, il s'agit de Nabil Baiir, ancien vice-président avec Abboud (de 2007 à 2009) mais qui hésite encore à cause des dettes du club. En attendant le verdict des urnes, place à l'A.G. qui sera consacrée à l'amendement des textes des statuts du club. La seule certitude concerne la présence massive attendue des adhérents qui piaffent d'impatience pour se prononcer sur l'avenir de leur club. En effet, toutes les cartes d'adhésion mises à disposition ont été vendues et le quorum sûrement atteint et même dépassé au vu de l'ardeur et de la tension qui commencent à tendre vers leur point culminant. Rappelons que, dans un premier temps, le comité directeur a annoncé la mise en vente de 100 cartes mais seulement 84 ont été mises à la disposition des supporters qui ont eu recours à un huissier notaire pour relever le manque «inexplicable» de 16 cartes. Situation financière décourageante Pour le nouveau projet des textes qui serait soumis aux adhérents, le comité des supporters a pris l'initiative de mettre au point un projet qui a été remis au comité directeur. Autant de tergiversations et de controverses tournent autour des textes à amender. Il s'agit de la durée du mandat du nouveau président : on est partagé entre 2 ans et 3 ans, même si une grande frange de supporters balancent du côté du deuxième choix. Autre point qui se trouve au centre de cette controverse et qui a trait au mode de scrutin : les listes ou les noms. La seule certitude concerne le niveau exigé pour se présenter aux élections du président. Ce sera le baccalauréat et (+). Une option qui rétrécit la liste des candidatures dans laquelle, seul Mounir Soltane remplit la condition indiquée (il est titulaire d'un diplôme de pharmacien) mais d'après une source digne de foi, ce dernier pourrait se désister à cause de la situation financière du club qui risque de décourager plus d'un. En somme, le club gafsien n'est pas au bout de ses peines et vit une rude transition. Les présidents ne se bousculent pas à la porte et, depuis son accession parmi l'élite, El Gawafel en a connu deux. La nouvelle donne exige des conditions qui devraient couper la voie devant ceux qui ont manifesté le désir de briguer ce poste, faute de pouvoir remplir les conditions requises. Omrani reprend avec l'ESS L'offre qui est parvenue du club français de Bordeaux n'est plus d'actualité, du moins pour le moment. Après un stage avec la sélection nationale, Amir Omrani a rejoint l'ESS pour préparer la nouvelle saison. Il a déclaré que l'offre bordelaise tient encore. Le joueur prétend que l'offre de Bordeaux tient toujours mais qu'il accorde la priorité à l'Etoile, une version peu crédible. Laâbidi vers l'USM? Il fait partie de ce groupe de joueurs dont le contrat a expiré le 30 juin dernier mais ne compte pas rempiler avec EGSG. Mohamed Laâbidi est en contact avancé avec le nouveau promu monastirien mais attend toujours ses émoluments. Laâbidi menace de porter plainte à la FTF. Rappelons que sur l'ensemble des joueurs qui ont évolué la saison passée à El Gawafel, 12 sont en fin de contrat. Il s'agit de : Kalii, Ladab, Ncaibi, Bouhouch, Cissé, Ben Mansour, Laâbidi, Derbali, Gontassi, Mnafeg, Belhaj, Dridi. Ces trois derniers ont déjà trouvé un nouvel employeur sans omettre ceux qui sont revenus dans leurs clubs d'origine après la fin du prêt (Omrani-Baâboura-Bousslimi). Comme on le constate, une équipe s'en va, une autre devrait être mise en place. Le président élu sera face aux douze travaux d'Hercule. Ce ne sera pas une mince affaire. Il y aura aussi cette quête de l'entraîneur. Dans les rangs des supporters, on croise les doigts et le report de la date du démarrage du championnat, tout comme le prolongement du mercato —si cela se confirme—sera un cadeau du ciel pour le nouveau maître des lieux...