Réchauffement des relations entre les deux cités des roses... après des années de disette! Il renaît de ses cendres, le jumelage qui unissait la ville de l'Ariana à son homologue française de Grasse. La «réconciliation» tant attendue a été scellée entre les maires des deux communes, MM. Karim Hlali et Jean-Pierre Leleux, au cours d'une cérémonie tenue récemment dans le midi de la France. Là où, faisant table rase du passé, les deux parties ont vite fait, comme par enchantement, de passer l'éponge sur trois bonnes années de disette caractérisées par le gel des activités et des échanges de visites. Cette rupture, heureusement provisoire, était due à une divergence d'idées entre les deux maires de l'époque qui n'ont pu, pour une raison ou une autre, empêcher les relations entre les deux villes de perdre leur chaleur, leur robustesse d'antan. Reprise prometteuse Il a fallu attendre... «la révolution du jasmin» pour enfin rebâtir un édifice qui menaçait ruine et faire... comme si de rien n'était! En effet, dès son installation à la tête de la nouvelle équipe municipale provisoire de la ville de l'Ariana, le nouvel homme fort de l'Hôtel de Ville, M. Karim Hlali, a, entre autres défis à relever, décidé... d'exporter la révolution du 14 janvier 2011. Et cela en rétablissant les ponts avec la ville française de Grasse. L'offensive de charme a vite payé, la partie d'en face, sans doute sous le charme de notre révolution, a apprécié et aimé. Passant des propos mielleux aux actes, les deux maires n'ont pas tardé à se rencontrer en conclave pour «sauver» leur vieil accord de jumelage. «Nos amis français de Grasse, tout en saluant chaleureusement la reprise des relations, nous ont promis le rétablissement d'un courant d'échanges autrement plus fort que celui du passé», nous a indiqué M. Hlali qui n'a pas caché sa fierté du «rayonnement international que connaît notre révolution, tel que je l'ai constaté de visu en France, et plus particulièrement à Grasse». C'est d'autant plus vrai que le maire de cette ville est allé jusqu'à promettre l'envoi d'aides urgentes en... logistique pour soulager le parc roulant arianais qui fut lourdement endommagé (plus de trois milliards de nos millimes de dégâts) par les actes de violence et de vandalisme survenus au lendemain de la révolution. En parallèle, le nouvel accord signé entre les deux maires prévoit notamment l'intensification des échanges de visites et le rétablissement du partenariat dans les domaines de la formation, de la culture, de l'environnement et du tourisme. Comme on peut le constater, la reprise des relations s'annonce prometteuse. D'autant plus prometteuse que les deux villes ont, faut-il le souligner, un dénominateur commun, à savoir leur réputation internationale de cités des roses. Et «l'important, c'est la rose», chantait l'inoubliable Gilbert Bécaud...