•Notre collègue Abdel Aziz Hali primé Notre jeune collègue Abdel Aziz Hali, journaliste reporter, a reçu, avant-hier, le Prix «Démocratie et changement social» décerné par la Fondation Anna Lindh. Une cérémonie a été organisée à cette occasion, en présence de SAS le Prince Albert II, au musée océanographique de la Principauté de Monaco. De la sorte, il est le premier journaliste tunisien nominé et distingué par le Prix du journalisme euroméditerranéen Anna Lindh depuis sa création en 2006. La famille élargie de La Presse de Tunisie s'honore de cette prestigieuse distinction, lui présente ses félicitations et lui souhaite un parcours journalistique bien rempli et de grande qualité. Détail d'un heureux événement. Les «Anna Lindh Journalist Awards» ou les «Prix du journalisme euroméditerranéen» ont été lancés en 2006 par la Fondation Anna Lindh, en collaboration avec la Fédération Internationale des Journalistes, afin de promouvoir et de saluer le rôle positif joué par les journalistes lorsqu'ils couvrent des sujets liés à la diversité culturelle, apportant un éclairage juste et réel de la situation, au-delà des grands titres se contentant de décrire le "choc" des civilisations. Cette année, le jury a été présidé par le philosophe et sociologue français Edgar Morin sous la supervision d'André Azoulay, président de la Fondation Anna Lindh. Font partie des membres du jury : Giselle Khoury, présentatrice de la chaîne Al-Arabiya ; Naglaa El Emary, présentatrice de BBC Arabic; Alessandra Paradisi, secrétaire générale de la Copeam, la Conférence permanente de l'audiovisuel méditerranéen; Donatella Della Ratta, directrice régionale de Creative Commons pour le monde arabe et Maria Barradas, de la chaîne Euronews. «Notre prix n'est pas un prix de protocole. Il est un prix de référence , légitime et respecté qui affirme sa spécificité en faisant converger les valeurs de la Fondation Anna Lindh (nommé ainsi en hommage à l'ancienne ministre suédoise des Affaires étrangères assassinée en 2003-Ndlr)», a déclaré M. André Azouly, Président de la fondation Anna Lindh, lors de son allocution d'ouverture des cérémonies de récompenses. Pour cette cinquième édition, l'ombre du printemps arabe a plané sur les travaux primés comme en attestent les propos du philosophe français, Edgar Morin, président du jury : «Le vent du Printemps arabe a soufflé sur le monde de diverses façons. C'est un pas décisif pour retrouver notre identité méditerranéenne. La route sera longue et heurtée. Mais la voie est ouverte. .. Nous avons eu à considérer des œuvres intéressantes à l'image du reportage de Abdel Aziz HALI dont le titre est révélateur. Et quel titre! «Il était une fois deux révolutions: Facebook ma république, twitter ma Ligue arabe!», idem pour M. Azouly qui a déclaré: «Nos lauréats sont apparus sur le devant de la scène avec le printemps arabe». A noter que le jury de cette édition a décerné deux prix d'honneur à deux blogeurs arabes: la Palestinienne Asmaa El-Ghoul et l'Egyptien Mohamed El-Dahshan.