Le PRD appelle à réinvestir dans le travail M. Faouzi Elloumi, président du Parti réformiste destourien, a appelé, mercredi, lors d'un meeting organisé à Nefza, à la préservation des acquis de la Tunisie dans les domaines des droits de la femme, de l'enseignement et de la santé. Il a, par la même occasion, souligné la nécessité pour chaque Tunisien de changer de comportement et de s'investir davantage dans le travail et dans la production nationale, en tant que solution efficace au problème du chômage, appelant à ce que les conseils régionaux, les gouverneurs et autres délégués soient élus et à ce que les conseils municipaux et régionaux aient plus de prérogatives dans le développement de leurs régions respectives, ce qui permettrait, a-t-il relevé, de dynamiser le développement régional. Il convient de signaler que les membres de la liste du Parti réformiste destourien dans la circonscription de Béja ont visité le marché hebdomadaire ainsi que différents quartiers de Nefza. Les figures du Pôle se regroupent à Ezzahra Le Pôle démocratique moderniste a organisé, mercredi soir, à la municipalité d'Ezzahra, une rencontre politique et culturelle pour faire connaître ses orientations et son programme électoral. M. Ahmed Brahim, secrétaire général du Mouvement Ettajdid, a souligné, à cette occasion, que «les objectifs du Pôle sont francs et réalistes», ce qui explique l'augmentation du nombre de ses sympathisants, ajoutant à ce propos que «nous ne promettons que ce que nous pouvons réaliser... pas de fausses promesses». Le secrétaire général du Parti socialiste de gauche, Mohamed Kilani, a mis en exergue le rôle central de la femme tunisienne dans la défense des intérêts du pays en cette étape délicate, précisant que «la femme tunisienne a toujours été consciente des dangers qui menacent les relations sociales et des risques d'un retour en arrière». De son côté, Abdelaziz Belkhouja, fondateur du Parti républicain, a indiqué que ‘'la protection des libertés doit figurer parmi les priorités de la nouvelle Constitution ‘' et que la révolution a été réalisée pour retrouver la liberté et la dignité et pour défendre les droits spoliés durant les années passées. M.Moncef Chahed, représentant de l'initiative ‘'Tariq al Wassat'', a souligné que ‘'la mise entre parenthèses des idéologies, la défense des intérêts du peuple tunisien et la lutte contre l'oppression et l'injustice'' constituent les premiers principes du Pôle, ajoutant que la compétence et la crédibilité doivent être les critères essentiels devant déterminer le choix des électeurs au moment du vote. La tête de liste du Pôle dans la circonscription de Ben Arous, Salma Baccar, a présenté, à cette occasion, les membres de sa liste et son programme électoral. Cette rencontre a, également, comporté un récital de poésie de Sghaier Ouled Hmed et de musiques engagées, outre la projection de séquences sur les visites de terrain effectuées par les membres de la liste du Pôle dans la circonscription de Ben Arous. Ben Jaâfar : Ettakatol se prépare à gouverner M. Mustapha Ben Jaafar, secrétaire général du Forum démocratique pour le travail et les libertés «Ettakatol» a indiqué que «son parti s'est transformé après la révolution du 14 janvier d'un parti d'opposition en un parti qui se prépare à gouverner et à contribuer à la gestion des affaires du pays», rejetant «toute alliance de son parti avec une quelconque partie politique avant l'échéance du 23 octobre.» Présidant, mercredi après-midi, une réunion électorale, tenue par la liste d'«Ettakatol» dans la circonscription de Sousse, il a ajouté que «notre pays a un besoin urgent de former, juste après les élections de la Constituante, un gouvernement d'unité nationale regroupant toutes les parties ayant le plus de poids politique dans cette assemblée, afin d'épargner à la Tunisie les tensions et de permettre aux membres de la Constituante de se consacrer à l'élaboration de la nouvelle Constitution, dans un climat politique sain.» Il a, à cette occasion, réaffirmé la détermination du parti «Ettakatol» d'unir les rangs des parties politiques qui seront présentes à l'Assemblée nationale constituante, et la prise de conscience de son parti du caractère délicat de l'étape à venir. M. Mustapha Ben Jaafar a, en conclusion, fait remarquer que le peuple tunisien «exige une Constitution à même de garantir sa protection contre l'absolutisme politique et de lui permettre de recouvrer sa dignité et sa citoyenneté.»