Le Stade Tunisien joue, cet après-midi, un match à six points face à un concurrent direct, l'Etoile Sportive du Sahel. Une victoire remettrait les «Rouge et Vert» sur orbite après leur défaite mal digérée samedi dernier à Sfax. Outre la défaite, le dernier match face aux Sudistes de Sfax aurait pu engendrer un traumatisme crânien au keeper Rami Jridi, qui a été victime d'une terrible collision dans l'action du but de Rouid suivie d'une chute spectaculaire. Les responsables stadistes affirment qu'il est aujourd'hui en bonne santé, mais Kouki pourrait ne pas pouvoir compter sur lui pour garder la cage. Belkhodja, remplaçant à Sfax, serait aligné d'emblée, sauf surprise de dernière minute. En effet, Jeridi a subi un contrôle médical dimanche et a repris les entraînements avec le groupe lundi. A part cela, la formation du club du Bardo ne connaîtra pas de changement par rapport à la dernière rencontre. On conservera, ainsi, la même défense. Cette dernière sera composée de Guizani et Zakar dans l'axe, Ayari et Tej sur les flancs droit et gauche. Le coach stadiste, Nabil Kouki, s'est dit satisfait du rendement de sa défense en dépit de la défaite à Sfax. Rappelons que les deux demis défensifs ivoiriens, Kouako et Kouassy, demeurent indisponibles. Ils sont encore à la disposition de leur équipe nationale olympique, et ce, jusqu'au 10 décembre. C'est qu'ils prennent part au tournoi qualificatif aux JO, qui se déroule au Maroc. Conservation du ballon Relevant Kouako à l'entrejeu, le jeune Belhassen Chaâlani a sorti un bon match à Sfax. Si Chaâlani a été satisfaisant au niveau de la couverture, le capitaine, Iheb M'sakni, n'a pas été, quant à lui, à son niveau habituel. Moins entreprenant et assez lent, il a été rappelé lundi à se montrer plus efficace face à l'Etoile. Son rôle s'avère très important dans la conservation de la balle. Un volet qui a représenté le talon d'Achille dans le jeu du Stade où beaucoup de déchets techniques handicapent sérieusement l'animation. Pour ce qui est de l'attaque, Selliti, jusque-là quelque peu contesté, s'est montré plus combatif, le but qu'il a inscrit à Sfax lui donnant une motivation supplémentaire. Pour sa part, le jeune Ben Ammar reste l'électron libre qui gravite constamment autour de l'attaque et lui donne une certaine vivacité. S'entendant parfaitement avec Mosrati, il peut créer le danger à tout moment. Par ailleurs, Mosrati et Ayari, jusque-là satisfaisants, vont prolonger d'un an leur contrat avec le Stade.