« L'arrêt ou la réduction des quantités importées d'huile végétale est une demande inacceptable», a déclaré, hier, à la TAP, M.Mohamed Ben Salem, ministre de l'agriculture. Des agriculteurs et oléiculteurs ont observé, jeudi, à Sfax, un sit-in pour réclamer l'arrêt de l'importation de l'huile végétale, opération qu'ils considèrent comme l'une des principales causes de la stagnation enregistrée en matière de commercialisation de l'huile d'olive et une menace de faillite pour plusieurs entreprises agricoles. Le ministre a ajouté que « l'huile d'olive ne sera pas à la portée de bon nombre de Tunisiens, même en cas d'arrêt de l'importation et la subvention de l'huile d'olive». M.Ben Salem a fait savoir que le pouvoir d'achat d'une tranche importante de Tunisiens ne leur permet pas d'acheter l'huile d'olive, dont le prix s'élève à 3,200 dinars (prix de gros) le litre, contre 1 dinar (prix de gros) pour l'huile végétale subventionnée. L'Etat subventionne l'huile végétale à hauteur de 1,200 dinar, le litre, a-t-il ajouté.