Peu importe les raisons de Sami Trabelsi, il ne digère pas d'être écarté de l'équipe nationale «Il m'en a informé un mercredi, trois jours avant le départ de Dubaï. Franchement, je ne m'attendais pas à une telle décision. Il m'a dit que je n'étais pas concentré comme d'habitude et que, peut-être, c'est à cause des offres qui me sont parvenues. C'est aussi à cause de ma suspension pour le premier match puisque je ne suis pas qualifié pour avoir écopé deux avertissements contre le Malawi et le Togo. Il estime que le nombre de défenseurs dont il dispose est suffisant. Il a fait jouer une paire de défenseurs centraux en qui il croit. Il a sans doute pensé qu'il peut se passer de mes services et que je ne lui suis pas utile. Peu importent ses raisons, je n'en suis pas convaincu. C'est comme une injustice ! Pendant une année, j'ai disputé tous les matches avec la sélection. Même si je ne suis pas convaincu, je suis contraint de respecter la décision du sélectionneur national. Parfois je me dis que ce n'est pas la fin du monde. Parfois, je me dis que ça aurait pu être ma première CAN. J'ai l'esprit de compétiteur. Je supporte déjà mal le banc des remplaçants. Je respecte M. Sami Trabelsi. Nous avons partagé d'agréables moments et nous resterons toujours en bons termes. J'espère un jour revenir en sélection et être prêt mentalement pour la prochaine convocation en sélection. Je n'ai pas encore parlé avec mon nouvel entraîneur. Psychologiquement, je suis encore mal. Nous devons en parler. C'est à cause de plusieurs choses intervenues ces deux derniers mois, dont la débâcle du mondial japonais. Je suis fatigué sur le double plan psychologique et physique après une longue et harassante saison. Mais je m'en sortirai».