Face à l'USM, quelques choix n'ont pas convaincu. Ben Chikha devra rectifier le tir face à l'ESZ. La défaite face à l'USMonastir est restée au travers de la gorge des Clubistes. Une chose est sûre, Abdelhak Ben Chikha ne pouvait commencer aussi mal. Pourtant, ce n'est pas la première fois que le Club Africain perd à Monastir, mais pas de cette manière. Nous n'irons pas jusqu'à dire que certains éléments ont précipité cette défaite, mais certaines choses gênent. Mouihbi tombé malade la veille de match (angine), soit. Mais le point d'interrogation concerne l'absence du Tchadien Ezechiel. Comment les responsables se sont-ils permis de libérer le joueur avant le match de Monastir? Ezechiel aurait pu participer à la rencontre et mettre le cap sur N'Djamena lundi pour répondre à l'appel de son équipe nationale. Il existe bien un vol régulier le lundi entre Paris et N'Djamena, dont le départ de la capitale française est prévu à 16h10. Comment Ben Chikha ne s'est-il pas aperçu de la chose et n'a pas essayé de retenir son joueur? Mystère et boule de gomme. Troisième remarque : la titularisation de Haddadi à l'axe central était-elle la meilleure solution pour relever Yaâcoubi, blessé. Nous ne le pensons pas, bien que l'entraîneur soit le seul responsable des choix. Abdelkader Khéchache était bien sur le banc des remplaçants. On aurait pu faire appel à ses cervices. Le coach a certainement pensé que Khéchache est passé par une longue période d'inactivité. L'argument ne tient pas beaucoup, s'agissant principalement d'un joueur axial. Il aurait pu faire l'affaire. Des changements s'imposent Samedi, le Club Africain aura l'occasion de panser ses blessures et de prouver face à l'ES Zarzis, à El Menzah, que le faux pas de Monastir n'est qu'un simple accident de parcours. A condition toutefois d'apporter les correctifs nécessaires. Le Club Africain doit gagner pour ne pas sombrer dans le doute. On se souvient aussi que les Zarzissiens avaient infligé aux Clubsites une sévère défaite la saison écoulée à El Menzah. Il est temps de remettre les pendules à l'heure. Ben Chikha doit redonner une âme à l'équipe. Nous ne parlons pas de chambardement total, mais de petits détails qui peuvent faire la différence. En défense, Hadj Messaoud n'a pas trop convaincu et Ben Chikha a deux solutions de rechange. Soit il refait confiance au jeune Agrebi, soit il aligne le Libyen Ellafi, spécialiste du poste. A l'entrejeu, le coach pourrait reculer Escheïkh d'un cran pour être le second récupérateur avec Ziadi. Escheïkh dispose aussi d'un bon sens de la relance. Si Marzouki ou Mouihbi joue sur le flanc droit de l'attaque, c'est Akremi qui devrait occuper le flanc offensif opposé. Cela dégagerait une place à Dhaouadi qui évoluerait juste derrière l'attaquant de pointe, qui pourrait être Ezechiel. C'est une hypothèse à prendre en considération même si le dernier mot revient inéluctablement à Ben Chikha.