Le CA est habitué aux difficultés, il est également habitué à les surmonter. Le Club Africain ne gagne pas contre les «petits», chose indispensable quand on veut re-devenir grand! Au lendemain du semi-échec concédé à domicile face à Zarzis, les traditionnelles interrogations (intempestives et inutiles parfois) ont ressurgi. Qui est fautif? Fallait-il faire jouer untel? Retirer celui-ci au profit d'un autre? L'entraîneur est-il l'homme de la situation? Tout ce florilège de questions est devenu récurrent à chaque faux pas du CA. Cependant, Rome ne s'est pas faite en une journée! En dépit du nul face à l'ESZ, le fond de jeu de l'équipe prend forme. Le onze clubiste s'est mieux exprimé que face aux Bleus de Monastir. Il manque juste au CA le rythme des matches, l'enchaînement de la compétition ne pouvant qu'améliorer les automatismes et soigner l'endurance de groupe. Ceci dit, le potentiel du CA est visible mais il manque encore un zeste de concentration et un brin de réussite pour que les supporters retrouvent le sourire. Ces derniers ne doivent pas aller trop vite en besogne et ne pas s'enflammer. Cette équipe est jeune, talentueuse et il faut du temps pour que la mayonnaise prenne. C'est dire que pour les inconditionnels Clubistes, s'armer de patience permettra à terme de réaliser le match référence tant attendu. Mohamed Ali Yaâkoubi bon pour le service Après deux contre-performances, le CA sera soumis à rude épreuve face au CSS. La pression sera forcément sur les épaules de Abdelhak Ben Chikha, la «baraka» n'ayant pas jusque-là servi le coach clubiste. Toutefois, le technicien du CSS est lui aussi logé à la même enseigne, Nabil Kouki étant à la recherche de son premier succès depuis sa prise en main du Club Sportif Sfaxien. Cela dit, la formation qui débutera le classico de Sfax ne devrait pas subir de grands chambardements. Seul l'international Mohamed Ali Yaâkoubi retrouvera sa place aux côtés de Bilel Ifa dans l'axe de la défense. Sur le banc, Ressaïssi et Victor peuvent constituer des alternatives après avoir achever leur convalescences respectives. Jebbari, Marzouki et Jaziri dans les starting-blocks Volet attente des puristes, plusieurs observateurs s'interrogent sur la non-utilisation de Wajdi Jebbari. Le baptême du feu de ce dernier ne saurait tarder sachant que ce joueur est pétri de talent, d'où l'attente d'un retour sur investissement. Dans le même ordre d'idées, Seïf Jaziri et Alaâ Marzouki ont récemment brillé (aux côtés de l'ex-Cabiste) face à l'OB dans la cadre du championnat des espoirs, faisant voler en éclat le fragile équilibre béjaois à six reprises. Voilà qui promet en attendant de les voir briller avec leurs aînés. Youssofo arrive L'international nigérien Boubaker Youssofo s'est engagé avec le CA pour une durée de quatre ans. Annoncé un temps au CSHL, cet attaquant, récemment titularisé en phase finale de la CAN (il a joué tous les matches du Niger), sera à l'avenir d'un précieux apport pour le CA.