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La descente aux enfers
Vient de paraître : Le «complot» Barraket Essahel de Sami Kourda

• Sami Kourda est né le 21.09.1952 à Tunis. Après un baccalauréat en lettres et des études en droit, il choisit la carrière militaire. Il est diplômé de l'Académie militaire, de l'Ecole des capitaines de Fort Benning aux USA, de l'Ecole d'état major de Tunis et l'Ecole de commandement et d'état major de Fort Leavenworth aux USA. En 1991, il réussit au concours de l'Ecole de guerre, mais les événements du «complot» de Barraket Essahel viennent mettre fin à une carrière qui s'annonçait prometteuse.
Les péripéties de l'infamante machination ourdie par les services secrets ou la sécurité de l'Etat du président déchu depuis ce fameux 18 mai 1991 continuent de faire couler beaucoup d'encre et d'alimenter la polémique. En tout cas, ce complot a révélé une fois de plus la face hideuse d'un régime diabolique et, à la fois, le pénible calvaire enduré par les familles des prétendus conspirateurs, des éléments des plus prestigieux de notre armée.
Le long travail auquel s'est livré l'auteur, Moncef Kourda, pourtant acquitté en vertu de l'autorité de la chose jugée, au mois d'août 1992, serait incomplet s'il ne rendait compte de toutes les souffrances, les douleurs et les désolations qui distinguent et caractérisent les régimes arbitraires. Le système politicard pervers et maléfique de Ben Ali, en démantelant Ennahdha, devait profiter pour se débarrasser des éléments de l'armée qui le gênaient le plus et qui lui faisaient de l'ombre. Et, dans la foulée, il a saisi l'occasion pour l'épurer, et ce, en raclant jusqu'à l'os cette armée nationale dont il est malheureusement issu et dont il connaît mieux que quiconque la vraie nature. C'est alors que le pays semble tombé comme un fruit mûr, prêt à être cueilli. C'est à partir de cette date qu'il a mis la Tunisie en coupe réglée au nom de la liberté, de la démocratie et de la justice.
C'est dans ce contexte démoniaque que l'auteur a été impliqué dans ce «complot militaire», monté de toutes pièces par les tristes sbires de Ben Ali. A travers les douloureuses épreuves de ces moments tragiques vécus dans sa chair qu'évolue le témoignage de Sami Kourda, et ce, depuis son arrestation et son implication dans le complot et sa comparution devant le juge d'instruction militaire et sa mise en dépôt à la prison civile de Tunis.
La conspiration
L'auteur a révélé l'ampleur de ce complot qui a privé la nation de l'élite de son armée, accusée à tort de fomenter des troubles et de provoquer une sédition de nature à favoriser le renversement du pouvoir en place, selon un plan minutieusement élaboré au début de l'année 1991 et qui a pour objectif de créer un vide constitutionnel et politique au sein de l'Etat et décapiter ainsi le pouvoir à travers l'assassinat du président de la République, des ministres à la tête des départements de souveraineté et du président de la Chambre des députés, avec la proclamation aussitôt après d'un gouvernement de transition nationale comprenant le chef du mouvement Ennahdha, à côté d'anciennes figures, telles que Mohamed Mzali et Ahmed Ben Salah.
Et pour enfoncer plus profondement le clou et renforcer ainsi l'implication de l'armée, on a inculpé les mouvements extrémistes religieux d'Algérie et du Soudan. C'est ainsi que la justice a reproché aux putschistes d'avoir élaboré des plans de rechange en cas d'échec de l'attentat contre l'avion présidentiel en ayant recours à une opération de commandos-suicide qui auraient pour mission d'assassiner le président de la République, soit en s'introduisant à l'intérieur du palais, après examen des possibilités sûres d'incursion, soit en faisant exploser une voiture piégée télécommandée à distance au moment du passage du cortège présidentiel en l'un des points de son itinéraire habituel.
Tel est sommairement le contenu de l'ouvrage consacré au complot et au calvaire d'enfer vécu par le jeune commandant Sami Kourda et, par ricochet, son entourage familial. Des moments de grand désespoir où le doute, froid et cynique, finit par s'insinuer, causant des ravages destructeurs à tous les niveaux des individus pris dans la tourmente des services secrets ou de la sécurité de l'Etat.


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