Seule la victoire sera bonne à prendre pour un ST au jeu plaisant mais inefficace... Avec le haut du pavé comme objectif prioritaire, on peut penser que le Stade Tunisien n'est pas encore en phase avec son tableau de marche. D'ailleurs, avec une phase retour qui ne s'annonce pas des plus simples, l'heure ne doit pas être au relâchement. Tel aura été le discours martelé par Hubert Velud tout au long de la semaine à un groupe stadiste qui a visiblement encore besoin de gagner en confiance et qui s'apprête à accueillir l'ESHS. Certes, l'on pensait que le ST avait trouvé ses marques dans ce championnat suite au rendement convaincant face à l'ESS. Mais il fallait aussi compter avec les blessures et le manque de constance de certains piliers de l'équipe. Sans vraiment s'appuyer sur un effectif très stable (ce qui permet à l'équipe de produire un football de qualité, bien huilé et bien rôdé), le staff technique a puisé du côté des jeunes et ces derniers le lui rendent bien, sachant que l'enthousiasme et la motivation caractérisent les jeunes pousses stadistes appelés récemment à la rescousse. C'est le pari d'un staff technique convaincu qu'à l'avenir, ses poulains se feront un devoir d'aller chercher des points qui vaudront de l'or. En amont et en aval Le ST, véritable vivier (pour ne pas dire grenier) du football tunisien, est un grand pourvoyeur de talents. Il ne se passe pas un trimestre sans qu'un jeune espoir stadiste s'illustre et vienne frapper à la porte du groupe de l'élite. A cet effet, la politique suivie par le club est claire. Le directeur des jeunes, Mohamed Jourou, travaille en étroite collaboration avec l'entraîneur des espoirs, Wahid Hidoussi. Et ce dernier rend compte et travaille par là même, en parfaite symbiose avec le staff technique de l'équipe A. Cette harmonie commence à donner ses fruits puisqu'un certain Charfeddine Kochti brille actuellement de mille feux. Auteur d'un doublé et d'un excellent rendement avec les espoirs, ce jeune sera à l'avenir l'une des cartes maîtresses du groupe des seniors. Voilà de quoi conforter le staff technique dans ses choix et rassurer les supporters quant à la politique suivie par les décideurs stadistes. L'apport de Sellami et de Akrout Sellami et Akrout sont-ils en passe de devenir les chefs de file du groupe stadiste ? Le premier cité a marqué sitôt incorporé. Le second lui a emboîté le pas quelques jours plus tard. Akrout et Sellami en verve, c'est la ligne offensive stadiste qui retrouve des couleurs après une assez longue période de mutisme. Seul bémol et pas des moindres, le régisseur Oussama Sellami est sorti sur blessure face à la JSK, alors que son remplaçant Houssem Dridi a par la suite été quelque peu transparent. Idem pour Mohamed Selliti relevé par Denisio (face aux mêmes Aghlabides). Voilà une épine dans le pied d'un staff technique qui se verrait (éventuellement) privé des services d'une pointe de valeur (en la personne de Akrout). Cependant, sans parler d'une certaine abondance sur le front de l'équipe, les bonnes prédispositions affichées jusque-là par Mosrati et Ben Ammar ne sont pas à occulter. Les places deviennent chères du côté du grand club du Bardo. Le palier supérieur n'est pas loin.