Le très sérieux et très efficace Tunisian Business Council, créé en 1999 à Dubai, a pour mission de faire connaître la Tunisie dans les Emirats, de développer les relations économiques entre entrepreneurs tunisiens et émiratis, de créer des rapprochements et de favoriser les contacts. Il a également pour rôle de servir de plate-forme à ses membres, pour leur permettre d'entretenir des relations avec les institutions émiratis, ainsi que d'organiser meetings, forums et conférences réunissant les représentants des deux pays. Et, disons-le, il mène fort bien sa mission. Mais de cette mission, il a une vision plus large qui ne se limite pas au seul domaine économique. Car promouvoir un pays, c'est aussi promouvoir sa culture, ses arts et son savoir-faire. Et de cela, le président du TBC, Abderraouf El May, est fort convaincu. En effet, depuis avril 2011, le Tunisian Business Council, restructuré, modifié et élargissant son champ d'action, se rapproche désormais de la communauté tunisienne, de ses sujets d'intérêt, soucieux de la rendre solidaire et, donc, plus efficiente. C'est ainsi qu'en juin dernier, était organisé un concert de Lotfi Bouchnaq au profit du Croissant Rouge tunisien, qui a permis une belle levée de fonds. «Après l'immense succès du gala de charité, illustré par un concert de Lotfi Bouchnaq, et au cours duquel plus de 400.000 dinars ont été récoltés au profit du Croissant Rouge tunisien, nous avons voulu continuer à essayer de promouvoir la culture tunisienne», explique le président du TBC. C'est donc à notre infatigable Raja Farhat qu'il a fait appel cette fois-ci, l'invitant à présenter au public tunisien et émirati ami, son désormais célèbre spectacle qui retrouve, pour la circonstance, le titre du manuscrit original : «Le siècle de Bourguiba», ou «Bourguiba's century». C'est dans le joli théâtre DUCTAC du Mall of the Emirates, que se jouera cette pièce dimanche 13 mai prochain. Le théâtre est un des arts qui est arrivé relativement tard à Dubai, après les arts plastiques, qui se sont fait une place avec la désormais incontournable Dubaï Art Fair, et après le cinéma auquel le festival de Dubaï offre une très belle vitrine. Mais comme tout va très vite à Dubai, plusieurs théâtres ont ouvert leurs portes et on a rapidement conquis un public curieux de nouveautés et exigeant, volet qualité. Aussi Raja Farhat et son «Bourguiba's century» y sont-ils très attendus et séduiront-ils les Emiratis et les Tunisiens de Dubaï, comme ils ont conquis les Tunisiens du nord au sud du pays. Quant à A bderraouf El May, il promet: «Nous n'en resterons pas là».