L'attaquant de l'OB a été le bourreau des Stadistes Stade Chédly Zouiten. Temps gris et frais. Pelouse en bon état. Assistance réduite. OB bat ST par 3-1. Mi-temps (1-1). Buts de Mosrati (39') pour le ST et par Guerbouj (23' s.p. et 79') et Laâbidi (88') pour l'OB. Arbitrage de M. Adel Seghaïer. ST: Mahouachi, Ayari, Zakar, Mabrouk, Salouani, Kouako (Mendez), Sellami (Koissy), Mosrati, Tej, Ben Ammar (Selliti), Akrout. OB : Zidane, Melki, N. Nefzi, Yaken, W. Nefzi, Traoré, Kethiri, Ouerhani (Abdi), Jlassi (Laâbidi), Brahimi (Camara), Guerbouj. Avertissements : Mahouachi (ST), Traoré (OB). Expulsion : N. Nefzi (90' + 3') Buts : 23' : Guerbouj ouvre le score sur penalty après s'être fait crocheter par le gardien Mahouachi. 39' : Un centre à ras de terre de Tej au second poteau est bien repris par Mosrati qui égalise. 79' : Guerbouj d'un geste technique efface Ayari et place la balle hors de portée de Mahouachi. 88' : Un mauvais renvoi de Mahouachi permet à Laâbidi de lober le gardien stadiste des trente mètres. Occasions : 9' : Sellami tire en force de l'extérieur de la surface. Zidane repousse difficilement la balle des poings. 26' : Guerbouj rate lamentablement une contre-attaque et l'occasion de doubler la mise en se faisant souffler la balle en pleine surface par Kouako. 48' : Brahimi ne profite pas d'une grosse erreur de Mahouachi qui lâche la balle sur sa ligne des buts et tire mollement de la tête. La balle est récupérée par Mabrouk. 64' : Guerbouj échappe à Ayari et cherche à surprendre Mahouachi en dépit d'un angle fermé. Le portier stadiste repousse la balle. 90'+3' : Le coup de tête de Mabrouk s'écrase sur la transversale. 90'+5' : Mosrati rate un penalty. Zidane ayant détourné le tir du Stadiste. Meilleur joueur : Nizar Guerbouj a été l'homme du match. L'attaquant béjaois en a fait voir de toutes les couleurs à la défense stadiste. Il a été à l'origine du penalty qu'il a transformé et d'un second but de toute beauté. L'arbitre : Adel Seghaïer a commis quelques erreurs d'appréciation et a toléré quelquefois le jeu dur, au point de s'attirer la colère des supporters présents des deux camps. Il aurait pu mieux s'en sortir en étant plus ferme dans ses décisions. Un match moyen, sans plus. Note du match : 5/10 Curiosité : 4 millions et 300.000 dinars, c'est la somme allouée à la rénovation du stade Zouiten. Cependant, le tableau lumineux était en panne et les guérites des remplaçants vétustes. Le match : Aux premiers échanges de balle, on s'imaginait voir le Stade Tunisien franchir en vainqueur la ligne d'arrivée. Nous nous sommes bien trompés, puisque les Béjaois ont trouvé le temps nécessaire pour remettre de l'ordre dans leurs rangs et s'appliquer. Sans être euphoriques durant la première mi-temps, les joueurs de Kamel Zouaghi ont laissé passer l'orage pour surprendre les Stadistes par des contres dangereux. L'OB, privé des services de son capitaine Saber Mhamdi blessé, de Saïbi suspendu et de son fer de lance Jemaïel Khémir également blessé, se débrouillait et ne paniquait pas. Les Béjaois impressionnaient par leur aisance, leur facilité de reconversion du jeu et leur rapidité sur les contres. D'ailleurs, les arrières centraux stadistes (Mabrouk et Zakar) en pâtiront. Et pour planter le clou, la chandelle est revenue à Nizar Guerbouj, cet attaquant de poche qui a semé le désarroi dans la défense stadiste. L'OB, sûr de lui, n'a donc pas volé sa victoire. Où va le ST ? Dans le camp stadiste, il a fallu que Bani, suspendu, soit remplacé par le gaucher Ayari au poste d'arrière droit (sic !) et que Sellami se blesse et quitte le terrain à la demi-heure de jeu pour que l'équipe perde son équilibre et ses repères. Hier, le Stade Tunisien est vraiment passé à côté de la plaque. Rien ne lui réussissait. L'équipe est restée sans réaction devant un adversaire beaucoup mieux organisé et efficace. Cette nouvelle défaite plonge le ST dans les profondeurs du classement. Le bilan n'est pas flatteur. L'équipe, lors des 15 derniers matches, n'en a gagné que 2 pour en perdre 9 et faire 4 matches nuls. Où va donc le Stade Tunisien ? Il s'avère de plus en plus que l'actuel bureau directeur et Khaled Ben Sassi ne sont pas les hommes de la situation. le Stade Tunisien n'est pas à sa place et mérite franchement mieux. A ce rythme, les choses pourraient se gâter davantage. Il faudrait que les responsables tirent la sonnette d'alarme et se remettent en question. Avant qu'il ne soit trop tard.