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De l'expérience à mettre au profit des exploitants
Nouvelle organisation du métier de conseiller agricole
Publié dans La Presse de Tunisie le 11 - 07 - 2012

• Le conseiller agricole doit avoir une expérience sur le terrain dans le secteur agricole, de la pêche et des domaines annexes d'une durée de deux ans au moins ou être titulaire d'une attestation de fin de stage effectué auprès d'une institution de formation agricole
• Renforcer l'accompagnement des exploitants agricoles et de la pêche et leur permettre de maîtriser les nouvelles techniques et technologies de production afin d'améliorer la compétitivité
Certaines parcelles agricoles fertiles réparties à travers certaines régions du pays sont abandonnées à leur sort, faute de leur prise en charge par des promoteurs agricoles. C'est un manque à gagner en termes de production de produits agricoles dont les consommateurs ont grand besoin. Paradoxalement, le nombre de chômeurs est élevé dans ces mêmes régions. Une population rurale vit encore dans des conditions précaires alors que des superficies sont inexploitées pour diverses raisons. Certes, certaines parcelles relevant des terres domaniales octroyées – sous forme de concession sur une période donnée – aux techniciens ont donné des résultats satisfaisants dans la mesure où la production a pu renforcer l'offre dans les marchés et des quantités ont même été exportées vers les marchés extérieurs. Mais le problème de certaines parcelles agricoles reste entier et certains périmètres appartenant aux privés risquent de voir leur vocation changer pour devenir des lots destinés à la construction.
Le problème des parcelles agricoles est beaucoup plus profond et les études ont démontré que plusieurs périmètres ne sont pas entrés en production à cause de nombreuses contraintes dont celles qui concernent le parcellement des terres, les problèmes fonciers, le manque d'équipements et l'indisponibilité d'investissement, l'âge des exploitants et l'abandon de la terre par les jeunes. Pourtant, selon les chiffres disponibles à l'Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), nombre de promoteurs nouveaux s'intéressent encore aux projets agricoles et souhaitent créer des entreprises dans les arbres fruitiers, les grandes cultures, les produits maraîchers et biologiques en plus de l'aquaculture, l'agriculture biologique...
Divers produits tout au long de l'année
Ces projets sont basés sur des études qui ont confirmé une demande croissante aussi bien au niveau du marché intérieur qu'au niveau du marché extérieur. Un maillon important est capable de contribuer à la réussite des projets agricoles existants ou nouveaux, en l'occurrence le conseiller agricole dont le métier vient de faire l'objet d'une organisation pour être plus efficace et donner les meilleures prestations aux agriculteurs.
Les activités agricoles exigent désormais des connaissances approfondies en matière de technologies de production pour assurer une meilleure production qualitative et quantitative selon des objectifs clairs fixés à l'avance. Les cultures sous serre, à titre d'exemple, permettent de produire divers produits tout au long de l'année. Un entretien régulier des plantations et une utilisation optimale de l'eau sont nécessaires pour avoir les résultats escomptés. L'agriculture biologique ne cesse, de son côté, d'enregistrer des résultats impressionnants en termes de ventes à l'étranger. Un soin particulier doit être donné aux plantations sans utilisation des insecticides et autres produits chimiques.
Le conseiller agricole peut donc fournir aux promoteurs agricoles, plusieurs recommandations de nature à réussir le projet ou à garantir sa rentabilité et sa pérennité. C'est que le secteur présente encore des opportunités d'investissement et peut générer de nouveaux postes d'emploi durables, ce qui aura pour conséquence directe l'amélioration du revenu des populations rurales qui ont le droit de compter sur leurs propres moyens pour jouir d'une vie décente.
A la faveur de la nouvelle organisation du métier, le conseiller agricole doit avoir une expérience sur le terrain dans le secteur agricole, de la pêche et des domaines annexes d'une durée de deux ans au moins ou être titulaire d'une attestation de fin de stage effectué auprès d'une institution de formation agricole. Le but recherché à travers cette organisation est de renforcer l'accompagnement des exploitants agricoles et de la pêche et leur permettre de maîtriser les nouvelles techniques et technologies de production afin d'améliorer la compétitivité. Il s'agit aussi de mettre en place un cadre juridique organisant la contribution du secteur privé dans le domaine de l'accompagnement technique des exploitants en présentant des conseils susceptibles d'accroître la productivité et de moderniser les méthodes de travail. D'où l'importance de l'amendement de la loi n°34 en date du 23 mai 1998 relative au métier de conseiller agricole en intégrant la condition d'avoir subi une formation dans le domaine agricole dans une institution spécialisée dans cette activité ou prouvant l'expérience sur le terrain pour toute personne désirant exercer ce métier.


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