C'est un attaquant racé dont le sens du but n'est pas à démontrer Il se passe des choses au Club Africain. Avant-hier, pour la reprise des entraînements, une réunion a eu lieu entre Bernard Casoni et son adjoint Mohamed Mkacher. A l'ordre du jour, la liste des joueurs retenus pour la nouvelle saison, ou plus simplement celle des partants. Rien n'a filtré en réalité, puisque d'après quelques indiscrétions, le staff technique semble avoir repoussé la décision au mois d'août. Pourtant, certains joueurs peuvent quitter le club d'un jour à l'autre. Les plus cités sont Messaâdi, Mouihbi, Dkhili et Chaker Regueï. En attendant, la campagne des recrutements bat son plein. En quête d'attaquants et d'un buteur surtout, le Club Africain a jeté son dévolu sur un avant-centre algérien. Abdelmalek Ziaya, dont il s'agit, pourrait être le profil du joueur recherché. L'enfant de Guelma, qui aura 29 ans le 23 janvier prochain, dispose d'une grande expérience. Attendu au FC Sochaux, il atterrit en 2010 en Arabie Saoudite, à Al Ittihad Jeddah, contre la somme de 2,4 millions d'euros. Il dispute avec le club saoudien la Ligue des champions asiatique où il se distingue par ses buts. Abdelmalek Ziaya est aujourd'hui libre puisqu'en fin de contrat. Il est donc fort possible qu'il vienne renforcer l'effectif clubiste. Escheikh reste Des rumeurs ont circulé ces derniers temps concernant le départ de Skander Escheikh vers d'autres horizons. A 25 ans, l'ex-joueur de la JSK a signé en décembre 2011 un contrat de deux ans avec le CA qui s'achève en 2013. Escheikh qui ne rentrait pas dans les plans de Patrick Liewig, puisqu'il ne jouait pas régulièrement, va rester au club. Bernard Casoni compte l'intégrer dans le moule. Une offre pour Nafti Abdelkrim Nafti a reçu une offre de Nadi Charjah des Emirats Arabes Unis. Derrière son recrutement, il y a bien entendu Faouzi Benzarti, l'entraîneur actuel de l'équipe émiratie. Nafti, rappelons-le, a signé un contrat d'un an avec le Club Africain. On ne sait pas si Casoni va insister pour qu'il reste au CA. Dans le cas contraire, Nafti pourrait répondre aux sirènes des pétrodollars.