La présidence du gouvernement a affirmé, hier, son engagement à «poursuivre la politique de dialogue et de concertation avec tous les représentants du secteur de l'information», au lendemain de la décision prise, lundi, par le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) et le syndicat de base de la culture et de l'information, de suspendre le dialogue avec le gouvernement. Elle a appelé, dans un communiqué, à l'organisation d'une conférence nationale sur l'information, avec la participation de toutes les parties concernées «pour réfléchir et se concerter sur les initiatives et mesures à même de faire évoluer davantage le secteur, conformément aux exigences de l'étape et des priorités nationales». La présidence du gouvernement a accusé les syndicats des journalistes d'être à l'origine de l'échec des négociations, en raison de leur insistance à vouloir lier les grèves prévues les 11 et 13 septembre, avec le dossier des nominations à la tête de Dar Assabah et de la télévision nationale, une question qui devait, selon un accord préalable, être abordée dans le cadre des négociations sociales. Des journalistes et agents du groupe de Dar Assabah, ont observé, hier, au siège de leur journal, une grève d'un jour en signe de protestation contre les récentes nominations et la situation des journalistes au sein de la société.