L'idée de coproduire un film tuniso-iranien a été bien accueillie par le ministre de la Culture, Mehdi Mabrouk, lors de son entretien, récemment, au siège du département à Tunis, avec Chafi Agha Mohammadian, directeur du Centre iranien de promotion du cinéma documentaire et expérimental. De son côté, Sadok Ramadhani, attaché culturel auprès de l'ambassade de la République islamique d'Iran en Tunisie, a indiqué que l'évolution que connaît le cinéma tunisien doit favoriser la dynamisation des activités du Centre du cinéma tunisien, à partir de la fin de l'année en cours, comme l'a indiqué le ministre tunisien de la Culture, de manière à renforcer les coproductions sous le patronage de ce centre. L'attaché culturel a, par ailleurs, exprimé la volonté de l'Iran de renforcer la coopération culturelle avec la Tunisie, notamment dans le domaine du 7e art à travers la coproduction, la formation et l'encadrement des jeunes cinéastes. Notons que des producteurs et cinéastes tunisiens participeront au festival international d' «Al hakika»(La vérité) des films documentaires au mois d'octobre en Iran et qu'une semaine culturelle tuniso-iranienne aura lieu, au mois de novembre prochain, en Iran. Le cinéma iranien a réussi, au cours des dernières années, à se forger une identité artistique basée sur les dimensions culturelles, spirituelles et esthétiques. L'Iran compte 720 institutions de cinéma et a produit l'année dernière 120 longs métrages et 2.000 courts métrages et documentaires.