Le technicien français se dit être flexible, mais également respectueux des engagements. A condition... Le parcours qu'il est en train d'effectuer avec l'ASM lui vaut beaucoup de convoitises. La dernière rumeur évoque la piste étoilée. Une piste que Gérard Buscher ne nie pas en bloc : «J'ai entendu parler de cela comme tout le monde. Mais, officiellement, je n'a s été contacté par aucun responsable étoilé. Par contre, j'ai été contacté à l'intersaison par le CSS, mais j'ai décliné l'offre. Pour revenir à la piste étoilée, je tiens à dire que je reste ouvert à toutes les propositions. Toutefois, je respecterai mes engagements avec l'ASM. Même si je pars, ce ne sera pas avant la fin de la saison», confie le technicien français. En d'autres termes, Buscher conduira encore les destinées de l'Avenir jusqu'à la dernière journée de la saison, le 30 septembre face au CAB. Le 1er octobre sera donc un autre jour. L'entraîneur marsois rencontrera de nouveau son président pour parler des conditions à mettre en place pour réussir la prochaine saison : «Nous avons fait un excellent parcours ensemble. Je parle de moi-même, de mon staff, des joueurs, et bien entendu, des responsables. Il y a certaines conditions qu'il faut mettre en place pour pouvoir poursuivre sur la même lancée. Un détail essentiel : l'état de la pelouse centrale du Chtioui nous handicape. Je me suis mis d'accord avec le président du club pour m'assurer que certaines conditions vont être absolument améliorées si nous voulons continuer à jouer dans le peloton de tête. En fait, nous avons grandi dans nos têtes. Nous devons avoir les moyens de nos ambitions en commençant à améliorer notre quotidien. Pour être clair, si l'infrastructure est améliorée progressivement comme convenu, je resterai encore à La Marsa. Je ne suis pas le type qui part avant que son contrat n'arrive à terme. Mais je suis ambitieux aussi. Entraîner un grand club me tente aussi», ajoute Gérard Buscher. «Un engagement moral» Interrogé sur le départ éventuel de son entraîneur fétiche, le président de l'ASM nie avoir été au courant d'une telle information : «Rien que samedi dernier, je me suis entretenu avec Buscher. Nous avons parlé entre autres du planning des entraînements pour les mois d'octobre et de novembre. Les séances devront avoir lieu à l'annexe de Radès, histoire de ménager la pelouse centrale du stade Chtioui. Buscher est sous contrat jusqu'en juin 2015. Nous avons un projet à construire ensemble. Avant tout, c'est un engagement moral que nous avons entre nous. Responsables et entraîneur sommes satisfaits des derniers résultats. Nous gardons la tête sur les épaules. Si la saison avait été clôturée à temps, nous l'aurions terminée sur les chapeaux de roues. Cela ne nous empêche pas de la clôturer sur une note positive. Nous sommes à la quatrième place et ce n'est pas rien», estime M. Maher Ben Aîssa. Gérard Buscher et son président sont tous les deux d'accord sur un point : la pelouse du Chtioui doit être ménagée pour être en bon état. «Souvenez-vous de janvier dernier : quand la pelouse centrale a été ménagée, nous avons livré une meilleure prestation. Notre équipe joue collectif. Je suis un adepte du jeu rapide à deux touches. C'est pourquoi, un terrain en bon état est essentiel pour que nous puissions développer notre style de jeu», insiste l'entraîneur marsois. Le technicien français ne peut être plus clair : il faut se doter des moyens de ses ambitions, le minimum requis afin de poursuivre l'aventure. Car on ne peut pas rivaliser avec les grands en s'appuyant sur des moyens précaires.