La Confédération africaine a rendu un verdict plus équitable à l'endroit de l'ESS L'instance continentale a décrété mercredi une sanction d'un match ferme à huis clos et d'un autre avec sursis, assortie d'une amende de 25 mille dollars: 10 mille pour récidive, et 15 mille pour jet de flammes et de fumigènes. Cette sanction fait suite à la suspension à 20 minutes de la fin de la rencontre de la phase de poules de la Ligue africaine des champions Etoile du Sahel-Espérance de Tunis, disputée le 18 août dernier à Sousse, et ce, pour «envahissement de terrain». Mardi dernier, la commission de discipline de la CAF a été saisie de ce dossier et a écouté la plaidoirie de Zouheïr Ben Henia, porte-parole et président de la commission juridique de l'ESS qui s'était déplacé au Caire, siège de l'organisme africain à cet effet. Visiblement, cette défense a convaincu le jury disciplinaire comme le démontre la décision rendue. «Nous avons en fait préparé un dossier bien ficelé pour démontrer qu'il n'y a pas eu envahissement de terrain, souligne le président étoilé, Ridha Charfeddine. D'ailleurs, nous tenons à remercier la Fédération tunisienne de football et l'Espérance Sportive de Tunis pour leur précieux soutien. Nous pouvions craindre une radiation des compétitions africaines sur plusieurs saisons. Finalement, il y a eu réhabilitation de l'Etoile en ce sens où elle ne méritait pas une exclusion par rapport aux faits incriminés. D'ailleurs, la commission des compétitions a commis une réelle injustice à notre endroit. Deux jours après le match, elle a abusivement disqualifié le club de l'édition en cours de la Ligue des champions. Nous ne savons toujours pas si elle était alors en possession de tous les éléments pour le faire», conclut le président de l'ESS.