La victoire contre le CSHL laisse quelques bonnes impressions qui attendent confirmation. L'Etoile de ce début de saison 2012-2013 semble dégager à la fois une sérénité et une détermination manifestes à même de récupérer prématurément l'adhésion et l'engouement de son proche entourage et de son large public qui semble, par moments, résigné à «avaler» raisonnablement «la pilule». Ce constat prometteur, qui attend confirmation au fil des journées suivantes, d'une part ; d'un vestiaire nettement plus détendu sinon plus convivial et homogène après les départs de certains éléments ayant eu des problèmes d'adaptation tels que Mrabet, Letifi ou d'adhésion au nouveau projet de l'équipe, à l'instar de Chehoudi ou Taider. D'autre part , et c'est l'élément prépondérant de ce nouveau visage de l'ESS, c'est remarquablement ce «confort psychologique et professionnel» dont semble bénéficier Mondher Kbaier de la part du président du club, qui lui assure un soutien farouche dans les moments difficiles. Nouvel état d'esprit Ce nouvel état d'esprit a donné lieu face au CSHL à une Etoile au système de jeu limpide, posé, axé sur les triangulations, les relais, le jeu en mouvement et les passes courtes où le flanc droit a eu la part du lion, des combinaisons concoctées par Bedoui, Belakhal et Jaziri, contrairement à un flanc gauche moins entreprenant malgré les chevauchées de Belaïd et du jeune lutin Yahia (qui n'a pas manqué de caractère malgré son jeune âge). Sans oublier le Ghanéen Asanti qui se positionne comme le métronome de l'équipe avec sa technique tout en finesse, sa clairvoyance et ses tirs et dont la complémentarité avec le «nouveau» Mazou a été déterminante. Ce dernier, qui a été la grande révélation et l'attraction de cette rencontre, semble enterrer son adaptation difficile de l'exercice écoulé et retrouver ses sensations et ses qualités indéniables d'un bon joueur accueilli en fanfare par le public étoilé. Cependant, l'Etoile se doit d'enchaîner les résultats positifs car l'histoire a montré que l'ESS gère difficilement les mauvaises passes ou plutôt met beaucoup de temps pour surmonter ses contre-performances, surtout si elles s'étalent sur une longue période. Un tel fait a eu pour effet, à maintes reprises, de plonger le club dans un climat de doute et de discorde.