L'ex-DTN a présenté sa démission au bureau fédéral. Pour le remplacer la piste française mais aussi tunisienne sont d'actualité C'était dans l'air depuis un bon moment. Patrick Simon a présenté sa démission du poste de DTN après un bail de 7 mois environ. A l'origine de ce départ, un «dépassement» dans ses prérogatives techniques. Cette rupture est devenue évidente ces derniers temps. Le divorce était inévitable pour le bien de tout le monde. Simon n'a plus rien à donner pour les sélections et pour l'avenir du tennis tunisien. Nous avons beaucoup à apprendre de cette expérience courte, mais pleine d'enseignements. Ecoutons ce que dit Mehrez Boussayane, président de la FTT à propos du départ de Simon : «Nous avons accepté sa démission. Tout en respectant sa carrière et son parcours ainsi que la qualité du travail qu'il a mené avec les joueurs de l'élite et avec les clubs, nous n'admettons pas qu'il focalise son intérêt et ses efforts sur un élément de l'élite. Pour l'avenir, nous comptons remplir ce vide, dans trois semaines au plus tard. Notre objectif demeure d'élargir la base des joueurs des moins de 12 ans, et pour cela, il nous faut un DTN qui devra améliorer les méthodes de travail». Pour remplacer Patrick Simon, la FTT a deux pistes étrangères (la France) et nationale. L'expérience mais aussi les aptitudes humaines seront les principaux critères pour la prospection d'un nouveau DTN. L'école française part avec des chances réelles. Mais d'après nos informations, un DTN tunisien n'est pas à exclure. Le choix va être plus difficile étant le peu de solutions disponibles mais on pense bien que la FTT peut accorder une chance à un technicien tunisien. L'avantage de ce choix serait, sans doute, la facilité de communication et de la complémentarité vis-à-vis de l'environnement du tennis tunisien. 3e tour pour Ons Jabeur La tunisienne a eu le meilleur résultat dans le trophée Boufigla à Milan en atteignant le 3e tour au tournoi. La Tunnisienne s'est inclinée devant l'Américaine Beatrice Capo 6/4, 1/6 et 6/3. Quant à Nour Abbès, elle a atteint le second tour alors que Ahmed Triki s'est contenté d'un seul tour. Moëz Chergui au Maroc L'international junior tunisien s'est rendu il y a trois jours au Maroc où il dispute actuellement un tournoi ITF à Casablanca, groupe 3 (RUC Tennis junior open). Tournoi EPT Le tennis et l'université, c'est un duo qui peut fonctionner à merveille. L'Ecole polytechnique de Tunis vient d'organiser pour la 5e année, son tournoi universitaire sur les courts du TCAS Marsa. Plus de 11 universités et instituts représentant le Grand-Tunis (c'est une nouveauté) ont été présents mercredi dernier pour une journée inoubliable. Ce genre de tournois rapproche davantage le tennis des jeunes et de l'université, ce qui facilite la promotion de son image de marque. Pour l'édition 2010, c'est Hichem Yaâcoubi (Ihec) et ancien joueur international qui l'a emporté : bonne initiative.