MM. Riadh Bettaieb, ministre de l'Investissement et de la Coopération internationale, et Régis Méritan, conseiller économique à la délégation de l'UE en Tunisie, ont procédé hier à la signature d'une convention de financement pour un montant de 68 millions d'euros (140 millions de dinars). Une enveloppe qui servira à financer le second programme d'appui à la relance économique PAR 2. Un programme qui a pour objectif d'accompagner la mise en œuvre du programme économique et social du gouvernement tunisien par la mise à disposition d'expertise multisectorielle et de moyens financiers afin de préserver la stabilité macroéconomique et de contribuer à la soutenabilité de la transition en cours. Les objectifs spécifiques du programme d'appui ont été identifiés à la lumière des orientations de la stratégie de développement du gouvernement, ils tournent autour de trois points, à savoir la croissance et l'emploi, le développement régional et la protection sociale et la gouvernance. M. Bettaïeb a rappelé, à l'occasion, que la Tunisie traverse, aujourd'hui, une période exceptionnelle porteuse d'opportunités et de promesses et marquée également par des difficultés. Il a, en outre, précisé que la Tunisie post-révolution, confrontée aux nouvelles donnes très contraignantes, ne peut mener à bien ce processus de transition et répondre aux demandes de ses citoyens sans l'appui important de ses partenaires et à leur tête l'Union européenne. M. Méritan a précisé qu'à travers ce programme, l'UE veut appuyer le processus de relance de l'économie tunisienne. Il s'agit, a-t-il ajouté, de soutenir, d'une part, les efforts du gouvernement tunisien qui visent à accélérer la croissance pour créer des emplois, réduire les disparités régionales et renforcer la protection sociale et d'accompagner, d'autre part, la mise en place d'institutions démocratiques et d'un Etat de droit. «Une attention particulière sera portée à la relance économique avec des actions ciblant notamment les régions et les groupes sociaux particulièrement défavorisés. Le programme prévoit, également, des actions pour améliorer le climat des affaires et la compétitivité de l'économie», a-t-il enfin précisé.