Bientôt, un nouveau bureau à Hammamet La Cnam semble finalement avoir choisi de se mettre au rayon des bonnes nouvelles. Ce qui n'a pas été le cas jusque-là. C'est pourquoi l'on ne répugnait pas à l'attaquer ouvertement. Et à raison. Aujourd'hui, la Cnam s'offre un nouveau profil. Et c'est tant mieux... L'autre jour de passage à a Cnam, à Nabeul, on a été ébahi. C'est un tout autre paysage : juste quelques personnes dans le hall d'accueil, certaines debout, calmes et bien alignées, devant les guichets et d'autres assises, sagement, dans l'attente de leur tour. Le tout dans une grande civilité, ou presque. Rien à voir avec la foule habituelle entassée dans les quelques 120m2 du hall qui a toujours souffert du surnombre et où l'on a pris l'habitude de pousser dans un sens ou dans l'autre, de donner du coude ou d'en recevoir, pour se frayer un chemin et faire quelques pas. Dans une atmosphère où l'on étouffe, au milieu de fortes odeurs qui vous assaillent les narines, ça sent alentour tout à la fois la mauvaise haleine, l'odeur du tabac, les senteurs fortes de la sueur ou d'autres dégagements de hasard... Le tout avec l'individualisme comme détonateur, sur fond d'attaques verbales par ci, de grincements de dents par là, de rires nerveux de l'autre côté... Où sont passés tous ces gens-là? Et tout ce brouhaha habituel? Et ce grand sentiment de vertige devant pareille foule? Vers un nouveau profil... La Cnam s'applique maintenant, en se transformant, à améliorer ses prestations et services. Elle a entrepris d'atténuer la peine de ses affiliés et de leur permettre une grande économie dans le temps. Et ce n'est là qu'une partie du défi qu'elle s'est lancé. Entre autres, parce qu'il y a maintenant une nouvelle programmation informatique plus rapide que d'habitude, nous a-t-on expliqué. Une action de taille a donc été entreprise pour faire face à une demande de plus en plus nombreuse et passante, rendre le service plus fluide et mettre toute une population d'affiliés plus à l'aise en ayant une fonction plus pratique dans la réponse à leurs besoins. Rien qu'au niveau de la réduction du délai de remboursement des soins. Il serait dorénavant d'environ un mois et demi... au lieu du trimestre, voire plus, jusque-là. ... et une option pour la déconcentration Au Cap Bon, à titre indicatif, la Cnam compte quelque 370.000 affiliés, à côté des «ayants droit», ce qui donne un total général de quelque 540.000 affiliés. D'où l'entassement constaté, tous les jours, sur les lieux où l'on enregistre la visite de 800 personnes en moyenne. Cela posait donc réellement problème pour tout le monde. Mais cela ne va plus être le cas à l'avenir. Parce que la Cnam a opté pour une reconsidération de ses services. Et ce n'est là qu'une partie du défi qu'elle s'est lancé. Elle a l'intention d'aller plus loin. Entre autres, par l'ouverture d'un bureau local à Hammamet. Il a déjà pris place du côté de la gare. S'élevant sur quatre étages, avec un espace couvert d'environ 720 m2, il est en cours d'aménagement pour être opérationnel à partir du mois de mars, nous a-t-on déclaré. Cela permettra de réduire d'environ 30% le flux actuel des affiliés sur la direction régionale de Nabeul.