Conduire en temps pluvieux constitue une rude épreuve pour certains conducteurs, dans la mesure où la maîtrise du véhicule devient plus difficile en raison d'une chaussée glissante et d'une visibilité moins sécurisante . En effet, le risque de glissement et le manque de visibilité constituent des facteurs favorables aux accidents. Cela s'explique par la dissolution des résidus couvrant la chaussée et comportant de la poussière et du gras. D'autant plus que la pluie et encore plus les averses empêchent souvent le conducteur de distinguer les éventuels piétons ou motocyclistes qui circulent sur les deux côtés de la route. La visibilité se trouve, parfois, complètement amoindrie surtout pendant les averses. Vu l'aspect critique de cette situation touffue de risques, l'Observatoire national de la sécurité routière élabore, en ce mois de janvier, une campagne de sensibilisation et d'information, destinée aux usagers de la route et aux conducteurs, en particulier. L'idée étant d'attirer l'attention des conducteurs sur l'impératif de prendre les précautions nécessaires à la conduite en temps pluvieux afin de garantir une sécurité la plus optimale possible tant pour le conducteur lui-même que pour les autres usagers de la route, conducteurs soient-ils ou piétons . Parmi les précieuses précautions à prendre dans un pareil contexte météorologique, l'Observatoire recommande de vérifier l'état du véhicule et la fonctionnalité des freins, des feux, ainsi que des essuie-glaces avant et arrière afin de s'assurer de l'efficacité des moyens permettant au conducteur une meilleure visibilité et un ralentissement garanti et sécurisant. Il importe également de veiller sur l'aération du véhicule, grâce à la mise en fonction du système de ventilation, celui de chauffage ou — à défaut — en prenant soin d'abaisser un peu les vitres, ce qui empêche la formation de buée au niveau des fenêtres et des pare-brise. Il est évident que prendre le volant en temps pluvieux nécessite une plus grande vigilance et une attention doublée de la part du conducteur . Aussi, utiliser le GSM au volant ne ferait que multiplier les risques d'accident ou de glissement du véhicule. Il convient, donc, de se conformer aux instructions du Code de la route, et ce, en prenant soin de se maintenir à droite. Par ailleurs, l'Observatoire national de la sécurité routière rappelle les conducteurs à la nécessité d'opter pour des vitesses inférieures à la normale; soit à raison de -20 km à l'heure sur les autoroutes et en dehors des agglomérations et de -10 km à l'heure dans les agglomérations. D'autant plus qu'il est impératif de ralentir au maximum à l'approche de site comptant des localisations d'eau, et ce, afin d'éviter de rouler sur des creux susceptibles d'endommager le véhicule et de favoriser les risques d'accident. Les conducteurs sont, également, appelés à respecter la distance de sécurité les séparant des autres conducteurs de la route; une précaution précieuse surtout que la distance de freinage double dans le cas d'intempérie. L'Observatoire attire également l'attention sur le contexte encore plus difficile d'une conduite nocturne par temps pluvieux : le conducteur doit, en effet, prendre en considération la non-fonctionnalité des feux avant et arrière chez certains véhicules . La vigilance s'impose surtout avec le reflet des feux de la route des véhicules provenant du sens inverse, sur la chaussée. Pour ce qui est des intempéries à grandes conséquences sur l'infrastructure routière, les usagers de la route sont appelés à respecter les signalisations routières appropriées, à éviter de se hasarder dans les zones inondées et à prendre le risque de traverser une rivière dont la profondeur et l'intensité du courant d'eau ne peuvent être décryptées.