Un Tunisien, Rachid Neili, détenu parmi les otages du groupe armé au complexe gazier de In Amenas, en Algérie, figure parmi les otages libérés par les forces armées algériennes, a annoncé hier la présidence de la République qui a recueilli l'information auprès des autorités algériennes. Le porte-parole officiel de la présidence de la République a affirmé, dans une déclaration, que le ressortissant tunisien «est en bonne santé», «ne souffre d'aucune blessure» et «est arrivé au siège de la société qui l'emploie à la capitale Alger». «La Tunisie, qui exprime son soutien total à l'Algérie sœur dans la protection de son territoire et la sécurité de ses citoyens, fait part de ses remerciements aux autorités algériennes qui se soucient de garantir la sécurité de la colonie tunisienne», souligne le porte-parole de la présidence. Il a rappelé que la Tunisie avait «averti des répercussions éventuelles du conflit malien sur les pays de la région et, en particulier, sur les pays maghrébins». Et d'ajouter que « la Tunisie appelle, à cet égard, les pays de l'Union maghrébine à coordonner leurs efforts et leurs positions vis-à-vis de la crise malienne afin d'en atténuer les conséquences sur la sécurité dans la région ». Le 17 janvier, un communiqué du ministère des Affaires étrangères a indiqué que «les autorités algériennes ont démenti les informations relayées par la presse algérienne sur la présence d'un ressortissant tunisien parmi les otages dans l'attaque perpétrée mercredi par un groupe terroriste contre une installation de traitement de gaz à Tiguentourine (40 km d'In Amenas, gouvernorat d'Illizi)».
