Le rythme de réalisation des travaux de l'autoroute Oued Zarga/Bousalem (nord-ouest), ne connaîtra pas d'accélération avant la fin de la saison des pluies, eu égard aux caractéristiques géologiques et à la nature du sol dans cette région, affirme le ministère de l'Equipement. «Les travaux de terrassement deviennent compliqués et difficiles à réaliser à cause de la nature géologique et du sol argileux dans la région du nord-ouest », précise le ministère dans un communiqué publié hier. Et d'ajouter qu'à cause de l'importance des travaux de terrassement qui concernent environ 18 millions de mètres cubes, ils ont été divisés sur trois tranches. Il s'agit de Oued Zarga/Errahayet, puis Errahayet/ Hammam Siala et enfin Hammam Siala/Bousalem. Le coût total du projet est estimé à 430 millions de dinars, dont 55% à la charge du budget de l'Etat et le reste est financé par un prêt octroyé par le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades). La société Tunisie Autoroute, promoteur du projet, a programmé des travaux de renforcement du sol gypseux par l'utilisation de 50 mille mètres carrés de géotextile et 27 mille mètres cubes de ciment. L'autoroute 3 A (tranche Oued Zarga /Bousalem) s'étend sur une longueur de 54 kilomètres avec la réalisation de trois bretelles d'une longueur totale de 15 kilomètres, dont environ 15 kilomètres concernent la réouverture de la trajectoire de la route nationale numéro 6 dans la région d'Errahayet sur une longueur de 6 km. Le projet comporte deux bretelles sur une longueur de 9 km reliant l'autoroute Béja et Jendouba, outre trois bretelles au niveau de Oued Zarga, Béja et Bousalem. Il s'agit en outre de réaliser 4 ouvrages d'art (sur les oueds Oued Zarga, Bouaouina, Béja et Kasseb), outre 19 passages aériens et 7 passages inférieurs, dont 3 sur des voies ferrées et 68 ouvrages hydrauliques, 2 gares de payage, 2 aires de repos et de services (un espace dans les deux directions au niveau du point kilométrique 10). Les sociétés tunisienne « Sorobat » et italienne « Todini» de travaux publics ont été chargées de la réalisation de ce projet. Des bureaux de consulting nationaux, des bureaux de contrôle technique et de qualité, dont le laboratoire national relevant du ministère de l'Equipement, assurent la supervision des travaux pendant la réalisation du projet ( 36 mois).