Il présentera, du 14 février au 9 mars, un ensemble de dessins de sa série «De quoi rêvent les martyrs» que certains ont pu découvrir lors de l'exposition «Politiques», accueillie par le Centre d'art vivant de Tunis. Nidhal Chamekh fait partie de la génération montante des plasticiens tunisiens. Sa recherche plastique est une réelle alternative aux tendances fast-art régnantes. Son caractère artistique, il le puise dans sa force graphique et dans l'acuité de son coup de crayon. Né en 1985 à Dahmani, il a poursuivi ses études aux Beaux-Arts de Tunis et de Paris où il effectue sa recherche doctorale à la Sorbonne. Issu des quartiers populaires de Tunis et enfant d'une famille militante, l'artiste est influencé par le climat de persécution politique que connaissait la Tunisie et son travail s'en ressent. Actuellement, Nidhal vit et travaille entre Paris et Tunis. Les cimaises du Centre d'art vivant de Tunis ont abrité, l'année dernière, ses travaux, lors de l'exposition collective «Politiques», qui a fait couler beaucoup d'encre. Certaines galeries françaises-suisses, égalemen, se sont intéressées à ses œuvres. La dernière en date est la galerie parisienne Talmart qui exposera ses travaux pour la première fois du 14 février au 9 mars 2013. Intitulée «Dispars», l'exposition présentera au public français les travaux de Nidhal et d'un autre jeune plasticien de la même génération, l'Algérien Ilies Issiakhem. «Les deux artistes ne travaillent pas ensemble, mais les échos entre leurs travaux sont frappants et nous ont semblé mériter leur mise dans un espace commun», déclarent les organisateurs. Nidhal Chamekh présentera, à cette occasion, un ensemble de dessins de sa série «De quoi rêvent les martyrs» que certains ont pu découvrir lors de l'exposition «Politiques».