Un officier de police a été tué et 59 agents des forces de l'ordre, des unités d'intervention et de la Garde nationale ont été blessés dans les affrontements des 6, 7 et 8 février, lors des troubles survenus suite à l'assassinat du secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifié, Chokri Belaïd. «Sept postes de la Garde nationale ont été brûlés tandis que sept autres locaux ont été saccagés», indique un communiqué du ministère de l'Intérieur. Par ailleurs, 28 véhicules administratifs ont été endommagés dont l'un a été entièrement brrlé, ajoute le communiqué. Le ministère de l'Intérieur signale que près de 375 individus suspectés d'avoir participé à des troubles et actes de pillage, de vol et de destruction de biens publics et privés, ont été arrêtés ces trois derniers jours. D'autre part, les violences se sont poursuivies dans la nuit de samedi à Sidi Bouzid. Deux voitures touristiques ont été incendiées et des pneus de voiture ont été mis à feu et placés dans plusieurs rues du centre. Aussi, la police a-t-elle déjoué la tentative d'un groupe d'individus de piller le dépôt de la douane, en arrêtant quelques-uns de ses membres.Toutefois, les habitants s'interrogent sur la forte présence de patrouilles salafistes à la place de la police. Une source sécuritaire dans la région contactée par la TAP a affirmé que les patrouilles de la police continuent jusqu'à cette heure à ratisser les principales artères de la ville et que plusieurs suspects ont été arrêtés.La police a été obligée, samedi, d'utiliser des gaz lacrymogènes pour dissuader les brigands, a-t-elle ajouté.