Le catalyseur tunisien estime que son équipe a pris toutes les précautions pour «contrer» la redoutable formation égyptienne. Comment jugez-vous le parcours de l'équipe de Tunisie? Le début de la compétition a été relativement facile à aborder et le rendement, malgré les quelques difficultés, s'est amélioré au fil des rencontres. Que vous voulez-dire par «quelques difficultés»? La blessure du passeur Khaled Ben Slimène à quelques minutes du début de notre match face à l'Algérie a pesé lourd sur le moral du groupe, sachant que le remplaçant du blessé, Amin Htira a rempli convenablement son rôle. Malgré un potentiel certain, l'équipe de Tunisie n'a pas encore dévoilé toutes ses cartes depuis l'entame de la CAN et y compris la demi-finale d'hier... Comme vous l'avez remarqué, le rythme est allé crescendo pour atteindre, je l'espère, son pic à la finale de ce soir. Il faut dire aussi que le dernier match contre de valeureux marocains, nous a permis d'évoluer sur nos vraies valeurs et de passer au palier supérieur. Quelles sont les qualités fondamentales de l'équipe tunisienne? En plus de la solidarité qui lie le groupe, l'équipe dispose de bonnes individualités. Nous formons un bloc solide, difficile à battre. Tout à l'heure face à l'Egypte, il y aura l'enjeu et la pression? Nous savons ce qui nous attend. Nous sommes complètement conscients de la difficulté de la tâche. Nous abordons la finale avec des atouts certains : la fougue, la rigueur et la confiance en nos moyens. L'adversaire compte un bon passeur, une ligne de contre mobile, et un libéro serein et volontaire. Mais nous saurons piéger toute cette armada. Programme d'aujourd'hui Sidi Bou Saïd 15h00 : Rwanda-Maroc (match de classement) 17h00 : Finale : Tunisie-Egypte 19h00 : Cérémonie de clôture