Les Clubistes doivent gagner et se remettre en selle pour rester sur orbite. Le Club Africain est aux commandes, mais il n'a pas su augmenter son avance. Les Clubistes n'ont pas bien négocié leur déplacement à Bizerte. Pire, le geste gratuit de Maher Haddad, expulsé en début de seconde mi-temps, a failli coûter cher à l'équipe. Aujourd'hui, deux lacunes sont à relever dans le jeu des Clubistes. Il y a d'abord le volet physique. Depuis le coup d'envoi de la compétition, les joueurs de Nabil Kouki carburent à plein régime en première mi-temps, avant de rentrer dans les rangs et de se replier sur eux-mêmes en seconde période. Il y a donc un problème de dosage à régler. Ensuite, staff technique et joueurs ne savent pas changer de module en cours de match. Un entraîneur qui se respecte doit savoir trouver les solutions en cas de blocage. Ce n'est pas le cas aujourd'hui au Club Africain. Le jeu de l'équipe est devenu stéréotypé et tout repose désormais sur un coup d'éclat de Djabou. Cela a souvent fait l'affaire des adversaires du Club Africain. Baratli revient, Jaziri à la rescousse Aujourd'hui, il faut absolument que Nabil Kouki dégrippe la machine. Du sang neuf est à trouver dans le but de redonner de la vivacité au groupe. L'absence de Maher Haddad sera peut-être un mal pour un bien. Ce sera l'occasion pour Kouki d'essayer une nouvelle variante de jeu. Une chose est certaine, l'entrejeu sera modifié par rapport au dernier match face au CA Bizertin. Bien que l'adversaire soit l'Olympique de Béja, les Clubistes évolueront cette fois avec deux récupérateurs. Mbenza, le Congolais, et Baratli seront côte à côte. Nabil Kouki demandera certainement à l'un d'eux d'être plus offensif en phase de relance. On s'attend aussi à ce que Djabou recule d'un cran et participe avec Hédhili à la construction du jeu. L'attaquant algérien privilégie les espaces et en venant de derrière, il pourrait bénéficier du champ nécessaire. Nous avons dit que l'absence de Maher Haddad pourrait être un mal pour un bien. En effet, la suspension de ce dernier va permettre à Zouheïr Dhaouadi de retrouver sa place de prédilection sur le couloir gauche de l'attaque. Dans ce cas, une place sera dégagée pour un nouvel attaquant de pointe. C'est le jeune Jaziri qui tient la corde. Il remplacera Kasdaoui en manque de réussite lors des deux derniers matches. La défense, qui reste le compartiment le plus régulier, ne subira pas de changements. Tout à l'heure, les Clubistes n'auront pas droit à l'erreur et devront venir à bout de Béja s'ils veulent rester sur orbite.