La crise financière fait rage au Stade, mais l'aspect économique n'est pas le seul à entrer en ligne de compte Pas besoin d'être fin mathématicien pour annoncer qu'en cas de retrait de points (six au total), le Stade Tunisien serait dans de mauvais draps. Certes, les Bardolais ont en travers de la gorge la dernière défaite face au CSHL, alors qu'ils ont réalisé de bonnes choses sur le terrain. Mais à l'avenir, l'essentiel sera de maximiser les points face au CSS, un adversaire qui ne joue pas dans la même catégorie. Affaire Martial : date butoir le 15 avril La nouvelle est tombée tel un couperet. Le Stade a été sommé (par la Fifa) d'honorer ses engagements envers l'Asec (payement du transfert de Martial) sous peine d'un retrait de six points au compteur. Un deadline a même été fixé et le Stade se trouve dans l'obligation de payer avant le 15 avril. Cela dit, l'instance suprême du football ne peut, bien entendu, passer à l'action de suite. Le Stade peut interjeter appel et se donner un sursis. Mais jusqu'à quand? De prime abord, le président du ST, Kamel Snoussi Ben Ali, a du mal à joindre les deux bouts, et ce, depuis quelque temps déjà. Ghazi Ghraïri sur la sellette La crise financière fait rage mais l'aspect économique n'est pas le seul à entrer en ligne de compte. Joueurs inconstants, cadres occasionnellement présents et buteurs transparents n'ont pas manqué d'accélérer la chute de l'ambition stadiste, alors que dans le même temps, le staff technique fait actuellement jaser dans les chaumières. Et pour cause, les résultats ne suivent pas et le choix des joueurs alignés ne convainc pas. A titre d'exemple, Orok et Kouassy valent le détour mais ils ne brillent que par intermittence. Dans le même temps, plus d'un jeune prometteur n'a pas eu de temps de jeu conséquent et les supporters n'ont pas manqué de le crier haut et fort. De toute évidence, dans l'optique du final de la phase 1 face au Club Sportif Sfaxien, l'ossature articulée autour de Hamdi Mabrouk, Lassina Camara, Wael Bahri, Rouid, Guizani, Ben Salem et Blaise, devrait subir de menus changements à l'avenir. Ce sera probablement la «der des ders» pour Ghazi Ghraïri, un dernier baroud d'honneur de ses poulains lui permettrait de quitter le Stade avec la satisfaction du devoir accompli.