The one L'histoire est jolie, et mérite d'être racontée. Il était une fois un jeune Suédois aux yeux pleins d'étoiles. Travaillant chez un géant du meuble industriel en kit, il rêvait de faire le contraire : du mobilier de qualité, dans des petites lignes, à des prix abordables, et surtout d'en faire du commerce équitable. A Dubaï où tous les rêves se réalisent, le Suédois rencontre un égyptien milliardaire que le concept intéresse, et qui décide de le financer : The One est né, et se développe avec succès dans les Emirats. Mais là n'est pas la fin de l'histoire. L'Egyptien, à son tour, rencontre une ravissante Tunisienne, pilote de chasse de son état, l'épouse, et vient ouvrir un superbe espace The One, à La Marsa. En ces temps où les investisseurs de tous bords préfèrent regarder ailleurs, l'évènement méritait d'être signalé. Les tambours de... Ben Arous On connaît le fameux orchestre des Tambours du Bronx, qui est venu, à plusieurs reprises, se produire au cours de festivals d'été. Il semblerait qu'il ait fait des émules, et qu'un groupe de jeunes amateurs tunisiens se soit rendu à New York pour se former auprès de ce groupe dont la technique demeurait à ce jour inégalée. A leur retour, ils ont créé Les Tambours de Ben Arous, et commencent à se produire à Tunis avec un succès certain. Le retour des cigognes Elles sont revenues et annoncent le printemps. Tout le long de l'autoroute, les cigognes ont fait leurs nids sur des cerceaux installés à leur intention au-dessus des poteaux électriques. Et l'on commence à voir émerger quelques becs d'oisillons affamés. Le printemps est là. Lumière svp A Kassar Saïd, curieusement, les réverbères municipaux s'allument le jour et s'éteignent la nuit. A Carthage, par contre, ils sont allumés nuit et jour. On se dit que c'est peut-être pour rattraper le temps perdu, la cité balnéaire étant restée dans le noir le plus total durant plus d'un mois. Saheb sanaatek...khouk C'est le credo que s'est donné l'Association Dar El Dhekra pour organiser une exposition d'objets artisanaux inspirés des broderies traditionnelles de la jebba. Cette exposition, sur le thème de Fouk E'Jbyaeb l'A3jayeb, s'ouvrait hier, chez Mamie Lily. L'Association profitait de l'occasion pour présenter son programme de formation professionnelle destiné aux jeunes des régions défavorisées.