Ramirez, Montanes et d'autres grosses pointures du tennis mondial s'affronteront sur la terre battue du Tennis Club de Tunis On va vous parler d'une traditionnelle fête de tennis qui se perpétue depuis 31 ans déjà. Il s'agit du Tunis Open qui, à la fin du mois d'avril de chaque année, revisite les terrains en terre battue du vieux Tennis club de Tunis qui vient de souffler ses 90 bougies. Quatre-vingt-dix ans et pas une ride. C'est que ses installations sont soigneusement entretenues afin qu'elles répondent aux normes internationales. Normal quand un club abrite deux manifestations à l'envergure mondiale reconnue : l'Open de Tunis et le Nana Trophée qui revient pour la deuxième année consécutive. Hier matin, les journalistes ont été conviés au 20 bis Alain Savary, pour présenter la 12e édition du Tunis Open et le 2e Nana Trophy. A 11h25, la salle de conférence était pleine à croquer. Sur l'estrade, la grande famille du tennis tunisien s'est réunie autour d'une même table. C'est que tout le monde partage la même passion, celle de la petite balle jaune. Dans son allocution de bienvenue, le président du TCT s'est félicité de la présence massive des représentants des médias avant d'entrer dans le vif du sujet. Il a d'abord parlé du tournoi féminin : «Hier et aujourd'hui, se tiennent les tours préliminaires qui permettront aux joueuses de se qualifier au tableau final. Les choses sérieuses commenceront lundi pour les tenniswomen. C'est notre ami Aziz Zouhir, un ancien tennisman, qui a eu l'idée d'organiser ce tournoi féminin afin de permettre à nos joueuses de talent, à l'instar de Ons Jabeur, de gagner des points au classement mondial WTA et de se frotter au top 100 mondial. Ons Jabeur a atteint la finale l'année dernière, ce qui est un bon résultat en soi. Ce tournoi est doté de 25.000 dollars», note Mongi Bouhlila qui a rappelé la date de la tenue de ce trophée féminin, du 22 au 28 avril. Faire rayonner l'image de la Tunisie Le Nana Trophée servira, comme l'année dernière, de lever de rideau pour le prestigieux Tunis Open, doté de 125.000 dollars et qui se tiendra cette année du 29 avril au 5 mai. En ces temps difficiles que traverse notre pays dans cette période de transition démocratique, les organisateurs aspirent à donner une image rayonnante de la Tunisie. «Une image qui a été entachée par des reportages télévisés à l'image de celui qui a été diffusé dans le magazine Envoyé Spécial sur France 2», note l'un des sponsors de l'Open. Dans cet ordre d'idée, le président du Cnot, Mehrez Boussayène, a tenu à préciser que le Tunis Open est le seul événement sportif d'envergure internationale qui est encore debout. Un rendez-vous devenu incontournable pour bon nombre de tennismen de haut niveau à l'image des Espagnols Albert Montanes (83e mondial) et Garcia Lopez (99e mondial) qui affronteront leur compatriote Ramirez Hidalgo, vainqueur de la dernière édition et qui revient cette année pour défendre son titre. Le tableau messieurs nous réserve cette année un plateau plus relevé que les éditions précédentes avec la présence entre autres de l'Italien Flavio Cipolla (107e), le Français Kenny De Schepper (102e) et l'Allemand Benjamin Becker (91e). Une belle pléiade de champions. Bon courage pour notre compatriote Malek Jaziri qui intègre le tournoi grâce à son classement international (166e). Les organisateurs du Tunis Open ont attribué des Wild Cards aux Tunisiens Haythem Abid et Skander Mansouri et à l'Algérien Lamine Waheb. Jilani la gaffe... La conférence de presse a failli mal se terminer et pour cause : le président de la Fédération tunisienne de tennis, Jilani Bouhafa, s'est attaqué aux journalistes. L'incident s'est déclenché lorsque un confrère a proposé un partenariat entre les médias et la Fédération de tennis en vue d'assurer une formation aux journalistes pour qu'ils deviennent de plus en plus nombreux des spécialistes de la discipline. La réponse de Jilani Bouhafa a été la suivante : «Les journalistes ne cherchent pas à s'approfondir. Ils se contentent de coups de fil pour demander uniquement les résultats. Leur couverture est ponctuelle... ». Le directeur du tournoi, Mongi Bouhlila, lui a coupé la parole. Il lui a rappelé qu'il est un invité du tournoi et qu'il n'a pas à créer une polémique avec la presse. Les représentants des médias qui se sont levés pour quitter la salle en guise de protestation ont été priés de rester. Le président du TCT a tenu à nous présenter ses excuses suite à cet incident. Les organisateurs de l'Open de Tunis ont été visiblement gênés par les propos de leur hôte vis-à-vis des journalistes. La fête du tennis a failli être gâchée. Le président de la FTT devra se trouver un bon conseiller en communication.