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Témoignages
Congrès de dialogue national de l'Ugtt
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 04 - 2013

Slim Boukhdhir (Wafa) : Point de légitimité en dehors de l'ANC
Il n'est en aucun cas envisageable pour nous au Mouvement Wafa de dialoguer avec les bourreaux d'hier. Nous avons la ferme conviction que Nida Tounès est l'enfant naturel de la Révolution. Ses dirigeants sont pour une grande partie impliqués dans la misère dont a longtemps souffert le peuple tunisien. Tout au plus, nous pensons que le deuxième round abondera dans le même sens que le premier. Nous respectons la Centrale syndicale et louons sa contribution dans la lutte contre la dictature, mais nous préférons qu'elle garde sa vocation syndicale. En réitérant notre refus de toute initiative où le RCD sera partie prenante, je pourrais vous signaler que notre participation à ce deuxième round n'est pas envisageable. Par ailleurs, nous considérons que l'Assemblée constituante est l'unique institution légitime pour décider de l'avenir politique du pays. D'ailleurs, les questions prévues à l'ordre du jour de la deuxième mi-temps de l'appel au dialogue sont abordées au sein de l'ANC. A mon sens, il y a des tentatives pour ériger l'Ugtt en une forteresse par où passent les partis ayant échoué à occuper une place sur la scène politique. Assurément, nous respectons le militantisme de nos collègues, dont le parti des travailleurs, mais nous sommes toujours attachés à la souveraineté de l'ANC. Sinon, il faut dire que l'appel du président Marzouki au dialogue — j'appelle cela appel car une initiative suppose des préparatifs à l'avance et une vision claire — est assimilable à un Conseil d'Etat. Ce qui constitue une franche transgression de la loi. Il s'agit en d'autres termes d'une usurpation des compétences et spécialités de l'ANC. C'est inadmissible pour nous.
Samir Ben Amor (CPR) : La décision n'est pas encore prise
Les sujets prévus dans le cadre du deuxième round de l'initiative de l'Ugtt sont les mêmes que ceux que nous sommes en train de discuter à l'ANC. D'autant plus que l'initiative du président Marzouki était claire et ne relevait pas d'un travail parallèle par rapport à celui accompli par l'ANC. Le CPR et Ennahdha ont refusé de prendre part au premier round de l'initiative de l'Ugtt pour des raisons connues de tous, sur lesquelles je ne veux pas revenir. Aujourd'hui, je pense qu'après l'assassinat de Chokri Belaïd, les choses ont changé et le pays a plus que jamais besoin de consensus.
Puis, je veux préciser, par la même occasion, que ceux qui songent à un conflit d'intérêts ainsi qu'à une opposition d'agendas ont tort. Car l'on est tous conscients des exigences de l'étape et aspirons à un consensus élargi. Si jamais nous parvenons à nous accorder sur toutes les questions objet de litiges lors de la conférence nationale tenue par la présidence de la République, l'on sortira de l'impasse.
Abdelmajid Ebdelli (professeur agrégé des facultés de droit) : Une zizanie voulue
Le deuxième article de la petite Constitution (loi provisoire sur l'organisation des trois pouvoirs) stipule que l'Assemblée nationale constituante est l'unique partie légitime pour décider du pouvoir politique à adopter, des dates des élections et du reste des questions toujours en suspens. Juridiquement parlant, je pense que la multitude d'initiatives donne à lire qu'il y a des tentatives pour semer la zizanie et empêcher l'ANC d'accomplir sa mission comme il se doit. Ce genre d'initiatives donnerait à lire que l'on n'a pas confiance en ces députés élus et aurait des impacts négatifs sur le déroulement des travaux de l'ANC, qui ont déjà atteint leur phase finale. Cela ne fait que nuire à la valeur morale de cette institution et de ses députés.
Propos recueillis par M.H.A.
Issam Chebbi (porte-parole du Parti républicain) : « Aboutir à une seule feuille de route »
Concernant la conférence pour le dialogue national entre les partis, je tiens à préciser qu'elle a été tenue d'un commun accord entre les partis qui y ont participé. On n'a pas voulu qu'elle soit dirigée par une partie, d'où l'idée de la mettre sous l'égide du président de la République. Tous les partis étaient au courant du contenu du dialogue qui comprenait trois étapes. Primo, un dialogue entre les partis sur les points importants pour avoir une feuille de route ou des consensus sur les questions prioritaires. Secundo, en cas de consensus, on prolonge le dialogue avec l'initiative de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt) avec la participation de tous les partis politiques et les composantes de la société civile pour aboutir à un consensus national. Dans ce cas et seulement en ce cas-là, on passerait à la troisième étape en faisant passer le projet de la feuille de route devant l'Assemblée nationale constituante. Une dernière étape pour son adoption en vue de donner la force et la légitimité à ce projet de manière à ce qu'il ne soit plus réfutable par une quelconque partie.
Cette conférence pour le dialogue entre les partis a connu des difficultés, puisque certaines parties l'ont mal appréhendée d'autant plus que l'Ugtt et certains partis se sont demandés si ce n'était qu'une tentative pour contourner l'initiative de l'Ugtt. Ce qui n'est pas le cas, et d'ailleurs on a constitué un comité qui s'est entretenu avec les dirigeants de la centrale syndicale pour mieux s'expliquer sur la démarche. Et à cause de ces difficultés et par la force des choses, cette conférence s'est transformée en une étape préparatoire au dialogue national de l'Ugtt pour faciliter le consensus tant recherché.
L'impasse
Pour ce qui est de la loi électorale, l'un des axes de dialogue lors de la conférence à Dar Edhiafa, il y a eu des consensus sur certains points, notamment le recours au système des listes proportionnelles avec un partage sur le mode de scrutin. Mais il y avait une possibilité de parvenir à un consensus sur cette dernière question. Sauf qu'en passant au régime politique, nous nous sommes confrontés à d'énormes difficultés avec l'attachement d'Ennahdha au régime parlementaire modifié qui laisse le président de la République avec les mêmes prérogatives que celles d'après les dernières élections. En campant sur cette position, alors que tout le monde était pour une parité des prérogatives entre le président de la République et le chef du gouvernement, cela nous a menés au blocage de la situation. Nous sommes arrivés à une impasse et hier nous avons décidé de suspendre le dialogue et un moratoire de trois jours jusqu'à lundi à Ennahdha pour qu'elle revoie sa position sur la nature du régime.
Nous ne reviendrons à la table du dialogue que si Ennahdha change d'avis, et nous allons avoir tout notre poids au rendez-vous de l'Ugtt.
A part la question du régime politique, je pense qu'il y a aussi la question de la sécurité et de la violence qui est une priorité aussi.
Un consensus obligatoire
Je crois qu'Ennahdha sera devant une situation très difficile si elle est en dehors du large consensus national et campe sur sa position, ce qui compliquera les choses davantage. Aussi, elle risquerait de ne pas avoir la majorité des deux tiers et à ce moment-là on passerait au suffrage qui est le dernier recours et ce qui représenterait le chemin vers l'inconnu.
La situation du pays, sur tous les plans, ne supporte pas ces risques et je pense qu'Ennahdha est en passe de faire des concessions pour l'intérêt du pays. Pour ce qui est du dialogue national à l'initiative de l'Ugtt, nous allons faire de notre mieux pour le réussir. Si l'on ne parvient pas à un consensus national à cette occasion y compris avec Ennahdha, on aboutira à un plan de travail entre les partis politiques et les composantes de la société civile. Une force de pression importante pour amener toutes les parties à opter pour un seul chemin et des dates précises quant aux importantes étapes à venir sera générée.
A la fin, nous devrons avoir une seule feuille de route et si le dialogue n'apporte pas de résultats, nous allons faire pression à travers la mobilisation de l'opinion publique. Ennahdha est conscient que son poids dans la rue après les élections n'est plus le même. Il nous a fait rater une occasion il y a six mois et nous avons dû perdre des vies et du temps et j'espère qu'il ne va pas refuser ce qu'il accepterait après six mois. Nous devons aller aux élections le plus tôt possible avec les moindres dégâts.
Abderrazak Hammami (S.G. du Parti du travail patriotique démocratique) : «Le nouveau paysage politique impose des concessions»
L'initiative de l'Ugtt a pu être, dans son premier round, sujet de consensus de tous les partis et toutes les composantes de la société civile à l'exception d'Ennahdha et du Congrès pour la République. Tous les indices montrent que l'initiative du président de la République reste déficitaire en l'absence d'un grand nombre de partis politiques. Il ne reste plus qu'à se diriger vers l'initiative qui a regroupé tout le monde et j'espère que tout le monde répondra présent au deuxième round de ce dialogue national. Je pense que l'objectif de cette initiative est de ne pas isoler un ou plusieurs partis mais plutôt d'avoir un consensus, d'autant plus qu'on est tous conscients de la gravité de la situation du pays avec une crise sur les plans politique, sécuritaire, économique et social.
Si Ennahdha persiste avec son boycott de cette initiative, les choses vont mal tourner, le dialogue sera en panne et on ne sortira pas de la crise.
Ennahdha a recouru à la majorité au sein de l'ANC lors de l'adoption des décisions quant aux questions importantes, sauf que même ses alliés ne la soutiennent pas en ce qui concerne le régime politique.
De même, pour le partage des prérogatives entre les deux têtes du pouvoir exécutif. Il y a une réelle volonté commune d'avoir un équilibre entre les deux, alors qu'Ennahdha tient à un déséquilibre. Cet attachement nous mènerait à l'inconnu, car le projet de la Constitution ne pourra pas avoir la majorité absolue au vote de l'ANC. Ceci ouvre la porte au suffrage universel et une possibilité de refus du projet de la Constitution et ce serait un refus de toute la démarche engagée depuis La Kasbah 2 jusqu'à maintenant.
Prise de conscience commune
C'est la conscience commune des péripéties de ce danger qui obligera tout le monde et notamment Ennahdha à changer de cap.
Tout le paysage politique connaît des changements avec les repositionnements continus ici et là.
L'Ugtt ne se présente pas en tant que partie prenante dans cette concurrence politique, ce qui donne une certaine crédibilité à son initiative et le dialogue national auquel elle a appelé. Ceci donne plus de chance aux efforts visant à limiter le monopolisation du pouvoir et favorise la tendance cherchant le consensus national loin des calculs relatifs au poids d'une partie face aux autres. L'initiative de l'Ugtt va équilibrer les forces.
Je ne pense pas qu'on va arriver à avoir deux feuilles de route puisque la conférence pour le dialogue initié par la présidence a connu un dialogue entre certaines parties et l'absence d'autres. Aussi certains partis ont déjà annoncé qu'ils participeront au dialogue national initié par la Centrale syndicale. Cette conférence a été considérée comme une introduction au deuxième round du dialogue national.
Il faut aboutir à une feuille de route qui soit adoptée par toutes les parties et qui soit l'objet d'un très large consensus. L'Assemblée nationale constituante est censée donner légitimité à ce qui est sujet de consensus et non pas légitimer ce qui n'a pas été accepté par tout le monde. On sent qu'il y a une certaine prise de conscience de l'importance du consensus, notamment de la part d'Ennahdha. Nous allons assister à un affaiblissement des forces qui pousseraient vers une décision loin du large consensus, d'autant plus que l'Assemblée constituante a été en butte à des critiques, notamment à cause du retard enregistré quant à la rédaction de la Constitution.
Mohamed Hamdi (membre de l'ANC pour le bloc Al Aridha) : «Ennahdha doit s'aligner sur l'avis de la majorité»
Il y a six mois au plus, on se trouvait dans cette même situation où Ennahdha a refusé de revoir sa position. Il s'attache à sa vision et au régime politique qu'il croit plus efficace. Il faut qu'il réédite sa faute. Il doit rejoindre cette fois-ci le dialogue initié par l'Ugtt et essayer de convaincre ceux qui ne partagent pas son avis.
C'est l'essence même de la démocratie. Et il va persister encore avec sa position en dépit de l'opposition de tous les autres partis, ce sera un vrai problème pour l'avenir politique du pays.
Et, finalement, qu'est-ce qu'il veut passer comme message en campant sur sa position alors que tous les autres se sont mis d'accord sur un autre ! En plus, nous sommes en train de tester ce régime parlementaire depuis un an et demi et il n'a pas réussi à rassembler les différentes parties politiques et autres. Ennahdha doit s'aligner à l'avis de la majorité pour faire bouger cette situation stagnante depuis un bon moment.
A mon avis, le système parlementaire n'a été réussi que dans les anciennes démocraties et cette réussite reste relative. Nous avons prouvé que nous ne sommes pas encore au diapason de la démocratie et des méthodes de procéder qui en découlent entre les parties adverses.
Respecter le peuple et ses priorités
Je crois que la situation actuelle du pays nécessite le travail et rien que le travail pour sortir de la crise à multi-facette qui ne fait que s'aggraver. Le citoyen dans les zones encore marginalisées, après la révolution, s'inquiète pour son pain, son emploi et sa sécurité. Il faut aller dans le sens dans lequel le peuple refléchit. Le fait de dire qu'on est majoritaire — ce qui n'est pas vrai — ne peut mener qu'au blocage de la situation politique...
Je crois que les négociations à Dar Edhiafa ne peuvent être appliquées sur le terrain puisque la décision revient à l'Assemblée nationale constituante avec Ennahdha et ses alliés. De même, le dialogue national initié par l'Ugtt ne pourra déboucher sur quelque chose de concret puisque c'est la Troïka qui décide finalement.
En principe, nous avons des priorités que le contexte dans lequel vit le pays nous impose. D'où notre appel il y a plus de deux ans à laisser le gouvernement travailler et que l'ANC se concentre sur la rédaction de la Constitution. On aurait dû la finir déjà. Désormais, il faut rester optimiste à ce qu'Ennahdha revoie ses choix et espérons que le dialogue national de l'Ugtt débouchera sur une sortie de crise avec des délais et des dates précises.
Nizar HAJBI
Ahmed Seddik (membre de la direction du Front populaire) : Nous appelons à la participation de toutes les forces politiques et civiles
Nous avons déjà rencontré le secrétaire général de l'Ugtt, Hassine Abbassi, qui nous a éclairés sur les grands dossiers qui seront traités lors du 2e round du congrès de dialogue national.
Au Front populaire, nous considérons que l'initiative de l'Ugtt rejoint notre appel à la tenue d'un congrès de salut public. Nous demandons à ce que ce deuxième round soit en relation avec la conférence nationale de lutte contre la violence qui se tiendra le 18 mai prochain.
Pour ce qui est des participants, notre position est que le deuxième round soit ouvert à toutes les forces politiques et à toutes les associations de la société civile, à l'exception de ceux qui ont décidé de s'exclure eux-mêmes.
D'autre part, nous nous attachons à ce que l'Ugtt soit l'initiatrice du dialogue comme au premier round. Nous demandons que cette nouvelle rencontre traite les questions de discorde relatives au régime politique, aux prérogatives du président de la République et du Chef du gouvernement et parvienne à fixer une date définitive pour les prochaines élections, une date que tout le monde prendra l'engagement de respecter.
Au Front populaire, nous voudrions que les conclusions ne se limitent pas aux décisions à caractère politique.
Nous appelons à ce que la déclaration finale exige des mesures urgentes en vue de geler les prix exorbitants, de lutter sérieusement contre l'inflation galopante et de suspendre la cession d'entreprises publiques à des parties étrangères.
A.D.


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