La 19e édition du «Festival de la rose» a été l'occasion d'honorer littéraires et sportifs C'était la fête, l'autre jour, au Montazah Bir Belhassen de la ville de l'Ariana. Là où, dans le décor romantique et verdoyant de la foire de la rose et ses dérivés, on tenait à honorer ceux qui ont fait la fierté de la cité. Au cours de cette cérémonie, organisée à l'initiative de la municipalité locale à l'occasion de la 19e édition du Festival de la rose, et en présence du gouverneur de la région, Bahaeddine Bakkari et du maire de la ville, Karim Hlali, il a été procédé à la remise de bouquets de fleurs à plusieurs invités dont l'écrivain Moheiddine Khraïef et le président de l'Association sportive de handball de l'Ariana, Mahmoud Belhadj, à l'occasion de l'accession de ce club parmi l'élite. Ainsi, littérature et sport font-ils bon ménage dans le droit fil du célèbre adage «un corps sain dans un esprit sain». Souvenirs, souvenirs... Finalement, c'est le sport qui l'aura emporté, ce jour-là, sur la littérature. Il est vrai que MM. Bakkari et Hlali ne sont pas étrangers au monde du handball, le premier étant un ancien membre de la Ligue nationale de la Fthb, alors que le second, ex-handballeur, est aujourd'hui à la tête de la même fédération. Curieux hasard ? Ou «passion exacerbée» pour la petite sphère qu'est cette discipline ? De toute façon, l'occasion n'a pas été ratée par les deux hommes qui, la nostalgie aidant, n'ont pas résisté à la tentation de se remémorer le bon vieux temps sportif. Souvenirs, souvenirs... Une nouvelle salle couverte Au milieu de cette ambiance bon enfant, les choses sérieuses n'ont pas été, heureusement, négligées. En ce sens que le maire de la ville a annoncé une bonne nouvelle à l'assistance, à savoir la construction d'une nouvelle salle couverte. Celle-ci, dont les travaux débuteront «dans les tout prochains jours pour s'achever d'ici à six mois», promet M. Hlali, sera érigée sur l'ancien terrain de Aziz-Tej, aujourd'hui, hélas, totalement délaissé. Le nouveau projet aura ainsi à alléger le terrible poids d'exploitation sous lequel croule l'actuelle salle, tout en donnant des ailes à une jeunesse locale qui se handballise de plus en plus. La fête de la rose est passée par là.