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L'histoire reprend son cours
Football et sacres
Publié dans La Presse de Tunisie le 18 - 06 - 2013

Les sacres du CSS et du CAB ouvrent un nouveau chapitre dans notre football. Mais, pour que le football retrouve véritablement ses droits et une justice, il faut que les arbitres et la fédération jouent pleinement leurs rôles...
Un sacre, une justice, une ouverture
Ce n'est pas la peine de revenir sur les années Chiboub, la guerre larvée entre l'Espérance et l'Etoile, l'écrasement du Club Africain, du CSS et de tous les autres clubs, la confiscation des titres et la mainmise presque totale sur notre football.
Depuis, l'Espérance a gagné et tout le monde le lui a reconnu. Comme l'Espérance a reconnu que le CSS est un bien beau champion et que sa deuxième place est dans le cours naturel des choses. Une équipe, ça se reconstruit et ça peut ne pas remporter des titres à tous les coups. Cela n'empêche pas l'Espérance de poursuivre son bonhomme de chemin en Ligue des champions africaine.
Mais, ce n'est pas tant l'Espérance qui nous intéresse aujourd'hui mais plutôt le sacre du CAB, après celui du Club Sfaxien. C'est que notre paysage footballistique était tellement figé que nous étions persuadés qu'aucun changement n'y pouvait intervenir. Une équipe pour gagner, les autres pour entretenir l'illusion qu'elles pouvaient —par miracle— gagner et toutes les autres condamnées à faire de la figuration. A la fin de cette saison, l'espoir renaît pour tout le monde et nos clubs savent désormais que, pour peu qu'elles travaillent, une chance leur est offerte de gagner. Car il ne faut pas non plus continuer à crier à l'injustice sans faire le nécessaire pour aller jusqu'au bout.
A ce propos, les victoires du CSS et du CAB sont exemplaires puisqu'elles viennent couronner deux clubs qui ont changé de cap, revenus aux fondamentaux et fini par en cueillir les fruits.
Voilà, en effet, deux clubs qui ont fait un peu n'importe quoi ces dernières années, qui ont connu une traversée du désert et même la banqueroute, mais qui ont su se relever à temps. Rappelez-vous du CAB de Ahmed Karoui et Maâloul et du CSS de tous les trafics et de toutes les combines, qui n'a pas gagné et qui s'est retrouvé avec des «affaires» qui l'ont contraint à payer des milliards.
Aujourd'hui, nous en sommes sûrs, CSS et CAB ne feront plus de folies. Comme tous les autres clubs, du reste. D'ailleurs, même l'Espérance et l'Etoile semblent suivre le mouvement. Les autres clubs aussi, du moins nous l'espérons. Ces derniers savent désormais que l'argent ne fait pas le bonheur et qu'on peut gagner des titres sans se saigner.
Demeure le fait que ceci n'est possible qu'à trois conditions. Que l'arbitrage joue pleinement son rôle, que la fédération cesse de faire allégeance aux grands et, qu'enfin, l'équipe nationale soit ouverte à tous les talents. Ce jour-là, nous pourrons alors dire que notre football a un présent et sûrement un avenir.
Equipe nationale : au petit bonheur la chance...
Notre onze national a arraché un match nul à Freetown face à la Sierra Leone après avoir été mené au score jusqu'à l'ultime minute de jeu. Il a remis cela face à la Guinée équatoriale en égalisant cette fois-ci à la 64'.
En trois rencontres post-CAN, la Tunisie a remporté une petite victoire à domicile et arraché deux nuls heureux en déplacement. Le nécessaire pour sortir de son groupe mais pas pour rassurer une opinion publique qui se désintéresse totalement de son équipe nationale.
Pour avoir vu et connu un pays entier dont le cœur cesse de battre le jour d'un match de son onze représentatif, nous pouvons vous garantir que les dernières rencontres de notre équipe nationale n'ont été suivies que par une minorité de Tunisiens. Pas de jeu, des choix obéissant à très peu de critères objectifs, les mêmes têtes au rendement insuffisant, des tactiques attentistes et, surtout, peu de perspectives objectives pour une amélioration effective.
Une équipe nationale, quand elle ne séduit pas, quand elle ne rassemble pas, quand elle ne fait pas l'unanimité, finit par perdre sa crédibilité et sa cote d'amour auprès de son public. Malheureusement, c'est ce qui se passe en ce moment. Pis encore, l'histoire remonte à un bon bout de temps...
Protestataires et récupérateurs...
Colère spontanée de dizaines de fidèles du Stade Tunisien, samedi dernier, devant le siège historique du club dont une partie a été entretemps bradée par les siens...
Colère et ras-le-bol face à la déchéance d'un club qui a fait l'histoire de notre football.
Certains en ont profité pour s'afficher face aux télés et faire campagne pour leur propre compte et leurs propres ambitions. Sans présenter aucun projet, aucune garantie et aucune solution pour un club en faillite, criblé de dettes, abandonné par les siens, par les joueurs et par les entraîneurs.
Encore des apprentis-sorciers sans scrupules qui continuent à user et à abuser du club pour le compte de leurs propres ambitions.
Faut-il rappeler que le Stade Tunisien a servi à trois de ses dirigeants (Moncef Chérif, Khaled Sancho et Anouar Haddad) de devenir présidents de la FTF, sans parler de tous les autres qui ont tiré profit de leur présence au club. Cette race de responsables, les Stadistes n'en veulent plus. Qu'ils aillent prêcher ailleurs!


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