Le Hollandais doit avant tout étoffer son effectif. C'est la priorité Il ne se passe pas une saison au Club Africain sans que le club ne connaisse des surprises en fin de saison. Et pas des bonnes. Revenons un peu dans le temps pour rappeler que l'équipe de Bab Jedid, qui s'était qualifiée sur le fil au play-off, avait décidé de changer de staff technique. Faouzi Benzarti avait donc débarqué à la place de Nabil Kouki. Pour quel résultat finalement? Le Club Africain n'a récolté qu'un point en six matches. Faouzi Benzarti avait décidé de jeter les armes bien avant la fin de la saison pour laisser Fathi Laâbidi, seul aux commandes lors des deux dernières journées face, respectivement, à l'Espérance et au Club Sportif Sfaxien. On croyait depuis que l'ordre allait être rétabli au sein du club. Ne dit-on pas qu'il faut savoir reculer pour mieux sauter? Les réunions se sont succédé pour retrouver le bon fil. En vain. Une des réunions citées a vu la démission du responsable de la section football, Salah Thabti. On parle d'un différend entre ce dernier et le bras droit de Slim Riahi, Mourad Koubaâ. Bref, le sujet à l'ordre du jour était le recrutement d'un nouvel entraîneur. D'anciens dirigeants ont été appelés à la rescousse, Mehdi Miled et Mehdi Gharbi. Ces derniers ont refusé de collaborer avec Mourad Koubaâ. Clair et net. Voilà le topo sur le plan administratif. Entraîneur : quels critères de choix Sur le plan sportif maintenant, le nouvel entraîneur du Club Africain, comme nous l'avions annoncé quelques jours auparavant, sera le Holandais Adrie Koster. Ce dernier amènera avec lui un entraîneur de gardiens de but, son compatriote Harald Wapenaar et le Belge Jan Van Winckel comme préparateur physique. Van Winckel fut l'adjoint de Koster de 2009 à 2011 au FC Bruges alors que Wapenaar a entraîné les portiers du club hollandais du FC Valendam en seconde division depuis 2010. Comment s'est fait le choix au fait? Personne ne nous le dira. Ce que l'on comprend par contre, c'est que l'école hollandaise commence à faire tache d'huile dans notre championnat. On dirait que les dirigeants clubistes ont cherché à imiter leurs homologues du CSS. C'est vrai que Krol a réussi dès sa première saison. Adrie Koster parviendra-t-il à en faire autant au Club Africain? L'histoire nous l'apprendra au fil des matches de championnat. L'avantage de Krol était de connaître le football africain. Il a roulé sa bosse entre autres en Egypte où il a entraîné le club d'Ezzamalek et la sélection olympique égyptienne. De son côté, Koster débarque en terre inconnue n'ayant entraîné que des clubs européens dont l'emblématique Ajax Amsterdam. Et puis, Koster devra compter sur un riche effectif pour réussir. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui au Club Africain. Comme toujours, ce sont les dirigeants qui se sont lancés à la course aux recrutements, alors que c'est à l'entraîneur de voir son effectif et de décider des recrutements à effectuer. Bonne chance, M. Koster.