Pour le chef du gouvernement, l'incident de la caserne d'El Aouina — le départ des trois présidents — est inacceptable Le chef du gouvernement provisoire Ali Laârayedh s'est rendu, hier après-midi, au chevet de l'agent de la Garde nationale, Faouzi Charfi, blessé lors de l'agression terroriste survenue jeudi à Goubellat, dans le gouvernorat de Béja. Accompagné de cadres sécuritaires, Laârayedh a saisi l'occasion pour rendre hommage aux forces de l'ordre en considération de leur courage et de leurs efforts visant à faire prévaloir l'Etat de droit et la primauté de la loi, dénonçant à cet égard toute forme d'agression contre les agents de sécurité. Le chef du gouvernement s'est, également, rendu au chevet du sergent Marouane Aloui, blessé par balles par erreur au poste de la Garde nationale de Ghardimaou. Commentant l'incident survenu hier à la Caserne d'El Aouina, où les trois présidents ont été contraints de quitter la cérémonie d'hommage funèbre aux deux martyrs de la Garde nationale tombés la veille à Goubellat, Laârayedh a condamné cet incident, le qualifiant «d'inacceptable». Il a, dans ce sens, affirmé qu'une enquête sera ouverte à cet effet et que des mesures seront prises en temps opportun. Les deux agents blessés ont été admis à l'hôpital des forces de sécurité intérieure à la Marsa.