Les projets de télémédecine sont oubliés. Ils représentent pourtant la solution idéale pour la médecine dans les régions enclavées. C'était à l'occasion de la visite du président Hollande à Tunis que naissait le projet « Alliance franco-tunisienne pour le numérique ». Cette Alliance avait pour objectif, rappelons-le, d'encourager les entreprises du numérique des deux pays à constituer des binômes pour répondre ensemble aux marchés internationaux. Avec pour priorité, bien sûr, la Méditerranée et l'Afrique subsaharienne, la Tunisie constituant pour cela une excellente tête de pont. Dans ce cadre, un accord de partenariat était conclu entre Catel, réseau multidisciplinaire d'acteurs de télésanté, et la Société tunisienne de télémédecine et de e-santé. Aujourd'hui, un événement miroir se tient le 23 octobre à Paris, en marge des rencontres internationales pour le numérique organisées par Ubifrance. Participeront à cette journée Mme Nicole Bricq, ministre française du Commerce extérieur, et M. Mongi Marzoug, ministre tunisien des Nouvelles technologies et de la communication. Souhaitant faire de cette rencontre un moment fort, on a invité les partenaires tunisiens et l'ensemble des membres de cette Alliance à se réunir et à élaborer un programme de travail pour les prochains mois. La Société tunisienne de télémédecine et de e-santé participera donc au Carrefour de télésanté qui aura lieu à Paris le 24 octobre prochain, ainsi qu'à l'ouverture d'un site partenaire de télésanté 2014 à Tunis, à l'occasion du rendez-vous annuel en visioconférence des acteurs de la télésanté prévu pour le 27 mars 2014 , auquel participeront 80 partenaires de 20 villes Toujours dans ce cadre, le Dr Aziz El Matri, président de l'Association tunisienne et de e-santé, ainsi que de l'ASTeH arabe, donnera une conférence sur « Télémédecine dans les pays arabes : état des lieux et perspectives d'avenir». Encourager les investisseurs à s'intéresser à ce domaine permettra peut-être de relancer les projets de télémédecine oubliés dans notre pays, mais qui représentent, on ne cesse de le dire, la solution idéale pour la médecine dans les régions enclavées et zones d'ombre.