Zouabi, Akab ou Bouchekriou ? Qui entraînera le Club Africain, ou plutôt qui succédera à Riadh Sanaâ? C'est la question que se posent les fans du Club Africain, en attendant que les responsables de la section dénichent l'oiseau rare, et obtiennent l'aval du président du club. Aujourd'hui, l'idée principale est de faire revenir Hafedh Zouabi au bercail. On sait que ce dernier a exercé au Koweït avant de changer de destination et d'atterrir au Qatar où il entraîne actuellement Nadi Al Ahly. Pour être franc, l'opération de le faire revenir au Club Africain sera délicate, pour ne pas dire difficile, à réaliser. Le président de la section, Adel Bouguerra, nous a appris hier qu'il devait incessamment rencontrer Slim Riahi avant de contacter officiellement Hafedh Zouabi. «Zouabi est l'enfant du club et les portes lui sont toujours ouvertes. Il connaît le groupe, les qualités et les défauts de chaque joueur. C'est un entraîneur à la forte personnalité qui sait imposer son point de vue et instaurer la discipline», a ajouté Adel Bouguerra. Ce dernier demeure confiant quantà la réponse de Slim Riahi qui ne devrait pas s'opposer à la venue de Hafedh Zouabi. Ce sera ensuite le volet financier qui restera à trancher. Nous avons une idée sur le salaire de Zouabi à Nadi Al Ahly. Le Club Africain devrait donc lui proposer des émoluments conséquents. Politique des étapes On s'imagine mal que Hafedh Zouabi ne soit pas tenté par un retour au bercail, si le compte est bon. D'autre côté, les dirigeants ont prévu un plan B et même un plan C. La seconde solution est l'Algérien Kamel Akab, l'ex-entraîneur de l'Etoile Sportive du Sahel. Ce dernier exerce aussi au Qatar et a même participé avec son club Al Jaïech à la dernière édition du Super Globe, le championnat du monde des clubs. On s'imagine un peu ce que peut gagner Kamel Akab et les responsables clubistes doivent prendre ce critère en considération avant d'entamer les contacts. Troisième solution : elle mène vers un autre entraîneur algérien, Salah Bouchekriou. Ce dernier a entraîné El Makarem de Mahdia il y a quelques années, puis la sélection nationale algérienne aussi avec laquelle il a participé à un Mondial. Aujourd'hui, Bouchekriou exerce dans son pays. Un point commun réunit les trois entraîneurs que nous avons évoqués, le sens de la discipline et une forte personnalité. Les responsables clubistes doivent comprendre que la piste d'un entraîneur européen ne mènera à rien. Il lui faudra un temps d'adaptation pour connaître le championnat national et les principaux concurrents du Club Africain. Autant dire que l'équipe perdra du temps et ratera peut-être sa saison. Pour le moment, Adel Hihi fait son travail. Il a pris la relève après le départ de Riadh Sanaâ et l'équipe a gagné deux matches face à El Makarem de Mahdia et à l'AS Hammamet. Mais Adel Hihi est inexpérimenté. Le Club Africain a besoin d'un entraîneur chevronné s'il veut jouer les premiers rôles. Réponse dans quelques jours.