Les potentialités de développement du secteur des TIC sont importantes. Sa capacité à absorber une partie des jeunes diplômés l'est tout autant Le secteur des TIC est identifié comme l'un des plus dynamiques de l'économie tunisienne, il fait partie des secteurs qui ont enregistré une croissance notable durant les dernières années, sa contribution au PIB national est passée de 2 à 7 % en l'espace de dix ans. Les potentialités de développement de ce secteur sont importantes et sa capacité à absorber une partie des jeunes diplômés l'est également; ce sont tous ces facteurs mais aussi les risques qui pèsent, désormais, sur tous les secteurs de l'économie qui dictent de redoubler d'efforts pour assurer la croissance souhaitée d'un secteur indéniablement porteur. C'est dans ce contexte qu'un accord de partenariat a été signé le mardi 29 octobre entre la Fédération nationale des TIC, représentée par son président Kaïs Sellami et l'IFC ( International Finance Corporation) représenté par son représentant résident en Tunisie,Antoine Courcelle-Labrousse. L'objectif de cet accord est de soutenir la fédération dans l'amélioration des perspectives d'emploi des jeunes dans le secteur des TIC d'autant plus, souligne M.Courcelle-Labrousse, «qu'en Tunisie comme dans la région, le chômage est élevé parmi les diplômés universitaires en raison du besoin d'une meilleure adéquation des systèmes éducatifs à la demande des marchés du travail » et d'ajouter que c'est ce constat qui a motivé la mise en place, conjointement, par la BID ( Banque Islamique de Développement) et l'IFC, depuis janvier 2012, de l'initiative Education pour l'emploi ( E4E), destinée à la jeunesse arabe dans le but d'améliorer l'employabilité des jeunes en mettant en adéquation leurs compétences avec les besoins des entreprises. Il a, en outre, précisé que l'accord de partenariat signé fait partie du programme E4E. Kaïs Sellami a rappelé, pour sa part, qu'en dépit de la qualité de la formation offerte aux jeunes dans le domaine des TIC, les diplômés issus de la plupart des filières ne possèdent toujours pas les compétences requises par un secteur qui connaît un réel essor et d'ajouter que ce partenariat avec l'IFC permettra de pallier ce décalage en contribuant à l'amélioration de la qualité des programmes de formation pour une conformité optimale entre profils de jeunes diplômés et la réalité du marché. De son côté, le représentant d'IFC a relevé que cette dernière apportera conseil et expertise à la Fédération nationale des TIC dans l'élaboration d'un programme reposant sur trois composantes essentielles, à savoir la création d'un observatoire Tic qui recensera, en continu, des données générales et spécifiques du secteur et notamment les profils recherchés par les recruteurs et les formations universitaires dispensées, la définition et la mise en place d'un référentiel de compétences TIC qui sera utilisé par le secteur et la mise en place d'un mécanisme de suivi et de validation de l'adéquation du contenu des formations avec les attentes des entreprises.