Le nouveau coach espère aller le plus loin possible en Coupe de Tunisie tout en donnant un cachet de jeu à l'équipe Il y avait un beau soleil hier matin à La Marsa. L'ambiance était également chaleureuse au stade Chtioui. Le nouvel entraîneur, Adel Sellimi, a été accueilli avec un bouquet de fleurs et bon nombre de responsables ont fait spécialement le déplacement pour lui souhaiter la bienvenue. Il était 10h15. Les joueurs ont été conviés au centre du terrain. Après avoir fait les présentations, le président du club s'est éclipsé pour céder la place au nouveau maître du terrain. Auparavant, nous avons rencontré Sellimi qui nous a parlé de sa nouvelle aventure à la tête de l'ASM : «C'est un nouveau challenge que je m'apprête à relever avec un grand plaisir. Entraîner l'Avenir de La Marsa, ça ne se refuse pas. J'ai été contacté dimanche par les responsables banlieusards. La seule contrainte était de pouvoir résilier le contrat qui me lie avec la FTF. J'ai eu l'aval de Wadii El Jerry lundi en fin d'après-midi. J'avais l'intention de diriger la séance de lundi, mais le président de l'ASM et moi-même avions préféré faire les choses dans les règles de l'art et ne commencer notre collaboration qu'après avoir obtenu l'accord de la fédération», confie Adel Sellimi dont le contrat avec la FTF court jusqu'à juin 2015. Le terrain me manque Bien qu'on lui ait proposé de faire l'intérim en sélection nationale, Sellimi a préféré tourner la page et entamer une nouvelle aventure : «Dans la vie, il faut savoir partir au bon timing. Après tout échec, il vaut mieux quitter son poste de son propre chef. Puis, le terrain me manque. Lorsqu'on est entraîneur de club, on est en contact avec les joueurs au quotidien. On a un match à disputer chaque fin de semaine, ce qui n'est pas le cas en sélection nationale. Il faut avouer que j'ai eu de bons rapports avec les responsables fédéraux et les deux sélectionneurs nationaux avec qui j'ai eu affaire. Et malgré l'échec, ce fut une bonne expérience dans l'ensemble. C'est une nouvelle page que j'ouvre aujourd'hui avec l'ASM. Une nouvelle expérience que je m'apprête à vivre, toujours avec la même passion», a notamment déclaré le nouvel entraîneur marsois qui a déjà pris le temps de visionner deux matches de son équipe : «D'après ce que j'ai pu voir, je crois qu'on peut mieux faire avec ce groupe de joueurs, notamment au niveau de la manière. Je sais qu'on a reproché à mon prédécesseur de jouer un peu trop la carte de la prudence. Mais ce n'est pas à moi d'en juger. A chacun sa façon de faire. J'ai dit à mes joueurs de prendre du plaisir. Je suis le genre d'entraîneur qui ne refuse pas le jeu. Je vais travailler avec ce groupe et voir ce qu'on peut améliorer. Mes objectifs sont simples : donner un cachet de jeu à l'équipe de sorte qu'elle développe un football plaisant et qu'elle ne se suffit pas au résultat. Et quand on dit l'Avenir de La Marsa, on évoque forcément la Coupe de Tunisie. J'ambitionne évidemment d'aller le plus loin possible dans cette épreuve», conclut Adel Sellimi. Libré, l'invité surprise A la séance d'hier, nous avons croisé un invité surprise. Il s'agit du sociétaire du CSS, Didier Libré, qui a endossé, il y a deux ans, le maillot marsois. Le joueur nous a confié qu'il compte revenir à La Marsa : «Je devrai résilier mon contrat avec le CSS d'ici la fin de cette semaine. Eh oui, je compte renouveler l'expérience avec l'ASM», confie-t-il.